Crêt de la Perdrix depuis Doizieux par la
voie normale du PNR

Situation

rochers du site d'escalade
  • Altitude départ : 570
  • Altitude sommet : 1432
  • Dénivelé : 865
  • Distance : 16 km
  • Temps de montée : 2h
  • Temps de descente : 1h40
  • Orientation : Nord
  • Balisage : Voir le topo. Marques blanc-marron (m.b.m.) de bout en bout si on suit l'actuel itinéraire balisé du PNR. Balisage b.m. intermittent si on choisit l'ancienne voie du PNR, ledit sentier J.J.Rousseau.
  • Itinéraire :
    • possible avec des enfants
    • intéressant en raquettes
    • en boucle
  • Accès : Accès par l'A 47 (en venant de Lyon ou de Saint-Etienne), sortie La Grand Croix, puis Saint-Paul-en-Jarez > La Terrasse-sur-Dorlay > Doizieux. Se garer de préférence sur le parking à gauche en contrebas après l'entrée du village


Proposé le Geoffroy Rémi

Itinéraire

Un grand classique du Pilat, que ce soit par l'ancienne voie balisée du PNR appelée alors "Sentier Jean-Jacques Rousseau", ou par l'actuelle, quelque peu « réajustée » donc par rapport à JJR… Cela dit, une boucle est aussi possible en redescendant par le plus raide vallon du Bois du Bœuf.

MONTÉE :
Cet itinéraire JJR du PNR, balisé en effet de bout en bout (m.b.m.) jusque dans les années 2010, a en effet ensuite été à la fois débaptisé et (partiellement) débalisé (tout comme le superbe sentier un peu (trop ?) sportif qui va du Saut du Gier à la Jasserie). Trop cahoteux ? Trop « pilatique » aux goûts de certains ? Je propose ici de le suivre à nouveau. Mais on peut bien sûr aussi choisir de suivre de bout en bout l’actuel balisage du PNR, qui remplace une portion médiane de l’ancien itinéraire (encore signalée en partie par des cairns) par une voie parallèle plus « confortable » (?).

Du parking, revenir sur la route et la suivre à gauche jusqu’au centre de Doizieux tout proche. Repérer à droite, un peu avant la fontaine, l’assez pentue Rue de la Tour (panneaux La Jasserie / la Roche, m.b.m.) et suivre ce balisage. Après plusieurs raides lacets (on passe au pied de la tour, puis à gauche de l’église), on débouche au-dessus du village sur  une route peu fréquentée. À partir d’ici et malgré le balisage, l’itinéraire devient un peu plus complexe et demande un peu d’attention.

 Donc, suivre cette route à droite, puis repérer presque aussitôt à gauche entre 2 maisons un chemin encaissé et souvent caillouteux, qu’on va emprunter. Plus haut, après le réservoir, on recroise cette route : la suivre brièvement à droite (NW>SW) jusqu’à la reprise de notre chemin sur la droite. Plus haut encore, vers 755m, ce chemin rejoint une autre route qui continue dans la même direction (SW). La suivre jusqu’à ce qu’elle vire à gauche vers 780m (belle ferme) : la quitter ici et poursuivre à droite de la ferme sur le large chemin qui monte en face (SW toujours). Ignorer les voies à droite et à la bifurcation (826m), prendre la voie de droite qui vire à l’W puis au S (celle d'en face mène au vallon du Bois du Boeuf). Lorsqu’elle rejoint une autre route, suivre celle-ci, qui mène aux quelques maisons de La Roche (panneau) puis à une bifurcation (942m), où il faut tourner à gauche. Peu après, repérer sur votre droite le départ d’un chemin caillouteux qui grimpe raide en sous-bois.

 À partir d’ici, on a le chois entre 2 options :
- soit suivre l’ex-Sentier J.J. Rousseau. Il faut alors continuer à monter toujours tout droit, plein S, jusqu’à la Jasserie, en ignorant toutes les sorties à droite ou à gauche, y compris celles balisées blanc-marron par le PNR.
- soit suivre l'actuel itinéraire balisé du PNR. Dans ce cas, il suffit de suivre de bout en bout le balisage blanc-marron.
 
À 1283m, notre itinéraire (devenu commun aux 2 options) est rejoint à sa droite par le GR7, et mène peu après à la fameuse Jasserie du Pilat (1308m) avec sa source du Gier et sa fontaine, son restaurant (très fréquenté !), ses anciens dortoirs, sa chapelle, etc. Il ne reste plus alors qu’à continuer dans la même direction en traversant le large terre-plein, puis les pâturages, en restant bien sur la trace. Celle-ci aboutit à la route d’accès, qu’il faut traverser, puis continue jusqu’au sommet du Crêt de la Perdrix, qui était d’ailleurs bien visible dès l’arrivée de notre chemin sur le vaste terre-plein de la Jasserie.
La vue y est magnifique… par temps clair (si vous voyez le Mont Blanc derrière le Crêt de Botte, c’est que vous avez tout bon !). Heureusement une belle table d’orientation permet d’identifier notamment les innombrables et prestigieux sommets lointains des Alpes et d’Auvergne visibles d’ici.

 DESCENTE :

Deux possibilités :
1 : Par l’itinéraire de montée (de l’ex-sentier JJ Rousseau ou de l'actuelle voie balisée du PNR, au choix !)

2 : Par le vallon du Bois du Bœuf (plus varié et plus agréable) :
Redescendre alors à la Jasserie puis poursuivre en face dans les pâturages (itinéraire de montée) jusqu’à la lisière du bois sur la droite vers 1300m. Là, quitter cet itinéraire et le GR7 pour s’engager à droite sur le bon chemin qui pénètre en sous-bois (E) Vers 1270m, repérer à gauche le départ d’un sentier creux qui descend assez raide dans le vallon. Le suivre au mieux (quelques cairns). Remarquer à droite le lit très caillouteux d’un ancien ruisseau qui descend en parallèle à droite (et qui peut servir d’alternative si on aime…). Mais plus bas, un vrai petit ruisseau qui descend du versant droit vient s’y jeter. Mais il n’est généralement (mais pas toujours !) constitué que d’un mince filet d’eau, qui n’empêche pas vraiment d’y marcher…

Le sentier sillonne ensuite dans le bois. Plus ou moins marqué, plus ou moins raide, il va buter sur une très large piste (ouverte en 2019), qu’il faut traverser. Le sentier se poursuit en face, puis finit par rejoindre le ruisseau vers 1090m (petit terre-plein). Traverser alors ce dernier à gué et poursuivre la descente le long du ruisseau, en rive droite. Au point 1039 on croise une seconde piste, plus ancienne, qu’on traverse également (suite du sentier en face). Au croisement 990, quitter ce chemin et prendre celui de gauche.

Ce nouveau chemin refranchit peu après le ruisseau à gué puis s’oriente vers le N. Lorsqu’il débouche (pt 933) sur une route, la suivre en face. Après un peu plus de 250m, prendre à droite le tout début d’une autre petite route (elle va rejoindre une maison bien visible à gauche) et la quitter après quelques mètres pour prendre un chemin herbeux qui descend à droite, plein N. Suivre cet agréable chemin bordé de végétation, qui après un crochet vers la gauche (ferme du Bruchet visible en contrebas à droite) repart au N et va rejoindre notre chemin de montée à la cote 826. Désormais balisé (m.b.m.), il ramène sans problème (NE) au point de départ de la rando.


Précautions

Etre bien chaussé (voies parfois très caillouteuses). Carte IGN du Pilat (2933 ET) ou GPS vivement conseillés.

Difficultés

Aucune sur l'itinéraire balisé (ancien ou nouveau) du PNR, mais il faut parfois de l'attention pour bien rester sur la bonne voie, vu les nombreux départs de sentiers ou de chemins tout au long de l'itinéraire. Quelques passages rocheux ou bien caillouteux comme souvent dans le Pilat !

Commentaires itinéraire

Sortie : Retour à Rousseau

Il y a longtemps que je n’étais pas monté au sommet du Pilat depuis Doizieux par la voie du PNR du Pilat.

Pas plus que les fois précédentes, je n'avais ce matin l’intention d’emprunter cet itinéraire, classique et balisé de bout en bout, mais que je trouve depuis toujours pénible dans sa portion médiane en sous-bois, très caillouteuse : à la montée et plus encore à la descente, c’est un vrai petit pensum.

Mais je n’ai pas hésité longtemps, vu la canicule qui pesait ce matin sur Doizieux dès le départ vers 9h, dans les pentes ensoleillées à découvert : une vraie fournaise. Si bien qu’arrivé à la patte d’oie où d’ordinaire je quitte avec plaisir  le chemin balisé pour m’enfiler à gauche sur la voie du Bois du Bœuf, ma préférée et de loin, j’ai poursuivi avec délice sur le "sentier Jean-Jacques Rousseau" du PNR, à l’ombre bien épaisse des grands résineux de la forêt. Il y faisait presque froid : le rêve ! Et comme par hasard les masses de caillasses qui encombrent un bon moment le chemin creux un peu plus haut ne m’ont même pas incommodé. Comme quoi…

J‘avais presque fini par oublier cet itinéraire et son accès (qui se fait attendre) à la clairière précédant le plateau de la Jasserie. Retour à la vive lumière donc, mais l’altitude (et un petite brise d’altitude) aidant, la chaleur s’était faite toute douce !

Comme d’habitude à cette époque, il y avait du monde au sommet, mais pas de quoi en être incommodé. J’ai même pu parler un bon moment avec un randonneur sympa flanqué de deux gros chiens (pas méchants du tout), venu de Planfoy via les barrages. Hélas une brume très dense avait  effacé aujourd’hui toutes les Alpes de l’horizon, on s’est donc consolé avec ce qui restait.

Et la descente ? Eh bien là encore, après une légère hésitation, ce fut rebelote pour la voie JJR ; ça faisait une paille… Et là encore, les cailloux du Pilat ne m’ont pas trop fait souffrir. Que ne ferait-on pas pour un peu de fraicheur ? Descente sans histoire donc, j’ai à peine regretté (un peu…) mon raide sentier et mon petit ruisseau du Bois du Bœuf.

Bref, une redécouverte. Banale, peut-être, mais bien rafraichissante, somme toute.


Jasserie et Crêt de la Perdrix
  • Date : 18-07-2018
  • Durée : 3h45
  • Dénivelé : 840 m
  • Distance : 16 km

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Date Titre Auteur
26-08-2021

Un petit détour ne peut pas faire de mal

Geoffroy Rémi

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