Tête des Chaudières depuis Corrençon par la combe de fer

Départ du golf de Corrençon. Après 400m sur la route du Clot de la Balme, nous prenons à droite la Combe du Souillet . Le début est en neige dure, nous mettons les raquettes pour ne pas avoir à les porter. Hélas cela ne dure pas, la terre réapparaît et il faut les enlever. Nous poursuivons longuement au Sud et après une courte descente nous arrivons à une intersection de chemin vers 1400m. Nous prenons à gauche, en direction de la cabane de la Combe de Fer pendant quelques instants, et vers 1440m (on remet les raquettes), nous abandonnons le chemin qui file sur la droite pour continuer plein Est dans une petite combe. On reste fidèle à ce cheminement pour atteindre vers 1650m le point de jonction avec l'itinéraire de ski de rando venant de Combeauvieux (pour info, le passage est bien dégarni et ne passe plus en ski). On contourne par la gauche la butte 1694m et, toujours plein Est, gagnons le collet 1793 m. Pente rude, bien dure, l'adhérence avec les raquettes est limite.  On change de direction et on prend vers le Sud, contournant le creux des Chaudières par la droite. Vers 1800m, la pente devenant plus forte, on met les crampons et toujours vers le Sud, on gagne l'itinéraire d'été vers 1900m que l'on suivra jusqu'au sommet.

Superbe panorama. Un vrai délice. Picnic jute en dessous du cairn sommital, le vent restant faible. Planeurs et parapentistes s'en donnent à cœur joie dans les cieux. Au début de la descente, 30m sous le sommet, une randonneuse arrive avec son chien. elle a utilisé l'itinéraire d'été depuis le Clot de la Balme. Le passage du Pas de la Balme sous le point 1929 a été délicat. Elle compte redescendre avec une luge en plastique vers le creux des Chaudières et remonter sur le pas. Quel courage. Nous poursuivons notre descente, crampons au pied. La neige porte bien. Nous rencontrerons encore 3 skieurs de rando venant de Combeauvieux, dans la raide descente juste avant la butte 1694m. La suite se fera par l'itinéraire du matin. On aurait pu se passer des raquettes (nous craignons la soupe de l'après-midi mais il n'en a rien été).