Sortie : Vol-biv sans vol au Charbon

Tout s'annonçait pourtant pour le mieux. Au vu de la météo et du grand beau temps annoncé, on décide de réserver deux places au refuge de la Combe le matin même, dans l'idée de redescendre en parapente le lendemain matin.

Départ tardif, vers 17h, de Montgellaz. Le chemin est un peu long, dans la forêt, et on est ravis d'arriver enfin au passage dans les rochers avec sa vue spectaculaire sur le lac et les Bauges. On accède ensuite rapidement au superbe alpage et au refuge de la Combe, où on passera une soirée très sympathique et en bonne compagnie, sur la terrasse, au soleil couchant. Ce refuge, c'est décidément un super plan. 

Après le repas, avec Tim, on se paie le luxe d'aller repérer le déco, histoire de profiter également des dernières lumières du soleil. Décidémment, c'est toujours magique, à cette heure, la montagne.

Après une nuit très correcte, on avale le petit déjeuner en regardant de travers le stratus qui est apparu durant la nuit. Mais d'où sort-il, celui-là ? Cela fait au moins 4 mois qu'il n'y a pas eu de stratus sur le lac, et voilà qu'il se pointe aujourd'hui, sans avertir... Bon, on monte tout de même au déco, en comprenant assez vite que ça va être compliqué : le foutu nuage est épais comme de la mayonnaise et s'étend jusqu'à perte de vue. La petite brise est pourtant parfaite, les rapaces commencent à enrouler comme des sagouins, mais nous, on sait qu'on ne va pas déplier les voiles ce matin. Que faire ? Attendre au moins 3 ou 4 heures, sans être sûr de pouvoir décoller ? Allez, hop, la décision est prise : on redescend à pied, chargés comme des mules. Le "méga-seum", comme dirait Tim, qui n'arrêtera pas de pester durant la descente. 

Arrivés à la maison, on voit que le nuage finit par se déchirer. D'abord sur le Semnoz, puis sur le reste des Bauges. Il aurait fallu décoller à 14 h, quoi. Méga-méga-seum.

Enfin bon, on aura quand même passé un beau moment en montagne, c'est l'essentiel.

Le parapente, en montagne, ça se mérite !