Puisque vous avons tous nos VTT, autant les utiliser par cette belle journée printanière. Seulement nous ne connaissons pas les bons plans. C'est JP le Pyrénéen qui nous conseille le site Espace VTT Comminges Pyrénées alors ce matin, à la première heure, je me connecte sur le site. Une cinquantaine de parcours est proposée, l'offre est pléthorique et montre combien riche en ressources touristiques est cette région du monde. Mon choix de l'itinéraire sera vite fait. La piste noire la plus longue du catalogue! Bien entendu j'élude habilement mes critères de sélection en me contentant de vanter la beauté du parcours. Nous voilà donc partis pour une sortie VTT qui sera au dessus de toutes nos espérances.
La beauté des sentiers pour commencer. 45 bornes absolument magnifiques au départ de Frontignan au cœur des reliefs des Sept Molles. Les 10 bornes de route pour s'y rendre sont juste une mise en jambe. Ça commence par une belle portion de piste pour rejoindre le col des Ares avant de s'enfoncer dans une vallée sauvage par un chemin très roulant. Le panneautage du parcours est assez bien fait même si une trace GPX téléchargée sur le téléphone apporte un confort accru à certains carrefours où les petits pictogrammes ont été arrachés par quelques chasseurs irascibles.
La suite est grandiose, des singles sauvages et plein de ronces néfastes à l'état de ma doudoune, j'y laisserai par endroit des nuages de duvet dans mon sillage. On se régale. Plus loin nous traversons des hameaux complètement perdus aux noms poétiques, Lhan, Log et Sauveterre. Quelques belles portions sont carrément difficiles à traverser sans se prendre une boîte monumentale où l'on pourrait y laisser beaucoup plus que des plumes. Après une descente vertigineuse, il faut remonter encore plus haut. Partis de la plaine à Barbazan, nous grimperons bientôt à 1000 m d'altitude par un sentier par moment terriblement glissant et raide. L'objectif, une fois encore, consiste à rester sur le vélo d’autant plus qu’à pied on tient à peine debout dans la boue décongelée. Nous arrivons tout crottés au point culminant du parcours.
C'est par une descente extrêmement technique sur un single plein de roches saillantes que nous arrivons à Ore. On a beau avoir une assistance électrique, nous arrivons fourbus dans la plaine de la Garonne. Heureusement le fort vent de vallée nous pousse vers nos pénates sans trop se fatiguer. Jean-Luc, qui n'a pas optimisé sa réserve énergétique, termine le tour en musculaire, il est costaud !
