Sortie : Cabrioles et arabesques

Le fiston et son copain sortent en VTT, je les accompagne pour au départ une "petite" sortie.

Dès la fin de la première grimpette, au vu de la descente qui se présente, je sens que ça va être ma fête.

Single dré dans l'pentu, raide et gras à souhait, 30 m plus bas, une branche récalcitrante me bloque le vélo et c'est le premier vol plané par-dessus le vélo. Je me fais un roulé boulé de 10 m. Bon rien de cassé ni sur le bonhomme, ni sur le vélo ouf.

Plus bas, il faut porter les vtt par-dessus des arbres couchés, c'est sport, puis les porter à nouveau pour rejoindre la route 5 m au-dessus d'un talus infâme. 

Ouf une route je vais souffler, que nenni, les furieux prennent idée de remonter de l'autre côté une sente pierreuse et très raide, ben ma foi allons-y !

On se retrouve à pousser les vtt et enjamber à nouveau des arbres. Plus loin c'est raide, à contre-pente et gras, nickel.

Après une montée interminable on fait une pause pour attendre le fiston qui lui est en vtt "musculaire" comme ils disent.

La descente suivante est bien sport aussi, une rigole en dévers où je m'en sors dans un mélange artistique de haut vol.

Enfin quelques kms de répit sur un bon chemin bien large au soleil, ça me reprend.

On sort enfin sur le plateau, reste plus qu'à redescendre à la maison du fiston, impec.

Sauf que les petits jeunes m'ont prévu un final haut en couleur.

On enquille une descente infernale où je descends du vélo à de multiples reprises en essayant de dégringoler la pente par de magnifiques glissades pas toutes contrôlées.

Une grosse ravine fait son apparition... On m'explique et on me montre comment négocier le passage, ça a l'air jouable. Je me lance, passe, mais l'arrivée est trop rapide et je me fais éjecter du VTT dans une arabesque splendide. Je finis au fond du fossé, c'est  un arbre qui stoppe ma dégringolade. J'ai  le coude endolori, mais bon plus de peur que de mal.

On m'indique que pour se finir on va prendre la sente des "cochons", je crains le pire... En effet, c'est une sente à cochons, mais échaudé par ma dernière gamelle, je les laisse prendre de l'avance. Malgré quelques petites frayeurs, je m'en sors pas trop mal.

Je suis soulagé de voir arriver la maison. 

Je finis couvert de boue, un coude endolori mais avec les félicitations des "gamins".

Heureusement que c'était une "petite" sortie...