Refuge Adèle Planchard depuis Villar d'Arêne

Conditions idéales ce mercredi pour cette magnifique rando que je découvre : soleil éclatant, pas un nuage, des fleurs partout, et partout de l’eau qui dévale des hauteurs en cascades, et la Romanche qui bouillonne, pleine à ras bords d’une eau de fonte d’un superbe vert laiteux : un régal ! On en oublierait presque la longueur de la course (et, hélas, l'absence aujourd'hui de marmottes comme de tout autre animal). Et la présence de névés dès l’attaque des contreforts rocheux de la Grande Ruine (point 2312) lui donne encore plus de piment : on accède au refuge par un dernier et immense névé, si bien qu’à l’arrivée on est content du voyage : il était temps !
Heureusement j’avais rempli ma gourde au passage (comme un panneau vous y invite près d’une mini-cascade) : il n’y a pas d’eau au refuge (sinon en bouteille) (inutile de se charger d’une brosse à dent…), mais la gardienne est charmante, et le repas fut excellent.
Le lendemain, la montée (rando alpinisme) à la Pointe Brevoort, sommet de la Grande Ruine, encore tout en neige (moi qui me réjouissais de terminer sur du bon rocher !) a bénéficié des mêmes conditions de rêve. Pour moi, le plus grandiose panorama des Ecrins : on voit tout, à 360° !