Lacs de Morétan par Périoule

Données de la sortie

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  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • Participants :
  • 23-06-2010
  • 4h30
  • 1400 m
  • Pascale, Eliane et Eliane...

Données de l'itinéraire

  • Massif :
  • Cotation :
  • Topo :

Ah, cette première VRAIE journée printanière... enfin, estivale, inondée de soleil ! On l'a attendue depuis si longtemps, et on l'a fêtée... sur les pentes et les plateaux fleuris de la vallée du Veyton. Quel beau torrent ce Veyton, gorgé d'eau cascadante et bondissante, alimenté en permanence par les innombrables ruisselets qui dévalent de tous côtés au long de la vallée, et qu'on ne cesse de franchir.
On était partis pour faire 935 m de dénivelée, on en a fait 1400 ! En effet, le feuilleton de la fameuse piste forestière de 5 km qui mène au parking de la Chevrette a fait aujourd'hui 4 nouvelles victimes : renseignement pris par téléphone auprès des instances compétentes du coin, no problem, on pouvait y aller en voiture malgré la barrière (mobile). Mais une fois sur place, un panneau dissuasif précisait qu'à 900 m un éboulement du chemin suite aux fortes pluies récentes interdisait l'accès aux voitures. Donc, tant pis, on se dit que pour 900m, on va pas risquer de prendre une prime, et on part à pied pour la bavante... A ce moment une voiture de 3 Isérois s'arrête, il soulèvent la barrière et hop. Je m'étonne, le conducteur nous dit : "Vous avez pas intérêt à y aller en voiture, les gendarmes veillent, nous on y va parce que moi j'ai l'autorisation". Ah bon. Toujours obéissants on continue donc à pied... pour constater que l'éboulement (partiel) de la chaussée est non pas à 900m mais à plus de 4 km, peu avant le Parking de la Chevrette, où on retrouve la voiture de nos Isérois (qu'on a revus ensuite plus haut, devant nous, ils faisaient apparemment la même rando)... Un peu bizarre tout ça, non ?
Enfin ces péripéties n'ont pas réussi à nous gâter notre plaisir, d'ailleurs la bavante en sous-bois le long du Veyton n'est pas si désagréable que ça la première fois (la présence constante du torrent à nos côtés tout au long de cette journée a été un petit régal). Bref, on a tout aimé, même la grimpette de Tirequeue, et puis les vastes herbages fleuris du plateau de Périoule, la vue sur les sommets encore bien enneigés du fond de la vallée (le Grand Morétan, etc.), les extraordinaires couleurs changeantes du lac Supérieur, la discussion avec le berger du chalet de Périoule, venu s'installer pour l'été (l'hélico est venu lui déposer des sacs de sel, etc.) avant la montée des vaches et surtout des 3000 moutons à l'estive... Vraiment une superbe journée. Certes on n'a du coup pas fait la boucle que j'avais prévue au départ (retour par le Col du Vay et l'Aup Bernard puis le Praillet), mais de toute façon c'était peut-être un peu ambitieux pour une journée au départ de... Saint-Etienne !

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