Montée par le sentier du www.bivouak.net/topos/course-id_course-4328-id_sport-16.html
Nous voilà donc partis sur ce très joli sentier de la croix de Gouret, (la plus belle partie du parcours). En attendant Luc immobilisé pour raison technique, je discute avec un chasseur, il n'a pas de fusil, ce qui le rend tout de suite beaucoup plus sympathique. En fait, bien qu'il ait la tenue et le clebs de combat, il n'est là que pour compter le gibier, activité surprenante mais qui correspond beaucoup plus à l'image que je me fais d'une activité nature. Dans le jargon matheysin on dit faire les pieds ???
A la sortie de la forêt, une brise de nord se fait sentir, d’abord légère et agréable, puis au fur et à mesure de la montée, plus froide et insidieuse... Sous le col du Parché c'est une brise d'est, plus haut elle s'oriente au sud, bref c'est n'importe quoi.. pour couronner le tout, emporté par notre élan nous partons sur la croupe du Grand Serre, il a fallu redescendre quand le Pérollier s'est tout à coup offert à notre regard.
Après avoir fait une grande traversée venteuse, nous finissons la balade par un versant nord raide en terre complètement gelée plutôt désagréable. Bonne nouvelle cependant, plus on approche du sommet moins la brise se fait agressive. Alors les derniers mètres passent facilement avec une vue splendide sur le sphinx Obiou tout blanc de neige. Au sommet, c'est clairement un vent de nord avec parfois une composante Est, nous sommes donc au bon endroit pour décoller, c'est déjà pas mal.
Nous étalons donc nos chiffons directement au sommet. Luc étrenne sa Spiruline. Les conditions du déco sont un peu sournoises, le vent oscille entre rien et des rafales à 25 km/h... mais à peu près stable en direction, c'est au moins ça de gagné. C'est vrai que sa mini voile monte facilement dans le ciel, reste plus qu'à courir, petites jambes s'abstenir! le minuscule jouet est maintenant en l'air, derrière je décolle dans les mêmes conditions, mais au ralenti, c'est pas la même approche.
Le problème de ce décollage nord, c'est qu'il faut passer sous le vent du sommet par une grande courbe vers l'est. Bon, Puisqu'un parapente décolle, c'est que le vent n'est pas si fort, si l'on excepte une bonne dégueulante des familles et quelques oscillations parasites pas vraiment kiffantes, tout se passe pour le mieux. Maintenant que je suis de l'autre coté, je scrute les environs à la recherche de la Spiruline que je croyais en rase-motte au fond du vallon. Il faut dire que les couleurs de la mini voile ne sont pas terribles, une espèce de gris caca d'oie, peut-être fashion, mais pas pratique à repérer au dessus de la terre. Ah la voilà ! c'est que ça plane bien ce minuscule outil ! Bon ça n'a pas la finesse d'un parapente mais ça reste acceptable.
Attéro tranquille et vent de cul pour nous deux... due à une petite brise de sud incompréhensible en basse couche, pourtant les fumées dans les villages environnants montrent sans équivoque une dérive poussée par un léger nord... Mystère.
Autant la sortie d'hier était placée sous le signe de la douceur genre Trip-hop planant à la Morcheeba, autant aujourd'hui, c'est plutôt typé www.youtube.com/watch?v=wD942lXS-Gs de Muse. Si musicalement je n'ai pas de préférence, dans ma sellette je préfère www.bivouak.net/topos/course-id_course-1482-id_sortie-8537-id_sport-16.html