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Tuc de Poujastou depuis Sode

Données de la sortie

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  • Date : 04-08-2011
  • Durée : 3h
  • Dénivelé : 1100 m
  • Sport : Sport inconnu

Et aller ! Nouvelle balade en luchonais !
Sur une idée de Alain Bron soufflée l'an passé, et devant les conditions annoncées, cette montagne au nom absolument délicieux semble l'objectif rêvé, et il a tenu ses promesses. Les vieilles cabanes qui jalonnent le parcours sont toutes magnifiques, il y en même une avec un splendide toit de chaume et elle est à vendre! 

Voila plus qu'une promenade, une aventure, devant la complexité du cheminement et l'absence totale de signalisation. Rendu à l'estive, je croise le berger, dégaine typiquement locale avec le béret et l'accent bien locailleux... Nous discutons cinq minutes, en fait il n'est pas de cette vallée et ne connait pas encore le nom des sommets. Des patous? Non il n'en a pas, ça fait trop d'histoires avec les randonneurs. Des ours? Il ne l'a jamais vu mais il vient d'avoir trois brebis éventrées... Faut faire avec, et le troupeau d'à coté a eu également son lot de bêtes dépecées.

La belle brise descendante qui rendait la montée agréable a maintenant disparue, le dernier parcours à cheval sur la frontière est une cavalcade entre  des horizons magnifiques. La perspective du vol est maintenant acquise, alors  il faut profiter des derniers mètres. Au sommet règne une quiétude agréable, je me taperais bien une bonne sieste devant ce paysage unique, mais les conditions sont tellement bonnes que je languis de me préparer. La voile est étalée vers le nord puisque l'air semble venir de là, la préparation a été une distraction et l'envol une douce volupté...

Alors que je m'apprêtais à un vol balistique sur la longue arête qui descend du sommet, j'aperçois en dessous un vautour qui tourne nonchalamment à un endroit que je n'aurais jamais imaginé thermique, mon plan de vol est alors détourné, magique, la bestiole me fait rentrer dans la danse, nous tournons en phase pendant quelques tours avant que la bestiole ne me laisse à ma joie. Bizarrement le thermique faibli également, plus loin je comprends le comportement du fuyard, il est maintenant avec son copain trois cent mètres plus haut en train de ricaner devant ce balourd orange qui manque complètement de réactivité!

 Le reste du vol est doux, en face l'activité aérienne de superbagnères bat son plein, l'air est toujours aussi limpide, les champs sont fraichement fauchés, bref c'est que du bonheur comme un concerto de Mozart, le dix-huitième par exemple, hummmm

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