Pic de Bure et Tête de la Cluse, montée Combe d'Aurouze, descente Combe de Mai

C'est sous le puissant brame des cerfs, que je m'élance, à l'aube, vers le Pic de Bure. Le sentier facile, les chamois en pelage d'hiver, la montée dans la fraîcheur de l'ombre, l'ascension ce versant Sud et un vrai régal.

Au point 2511, changement de décor. Ambiance désertique et lumière. La montée au sommet du Pic de Bure, peu raide, est vraiment facile.

Le panorama est absolument magnifique. Vercors, Belledonne, Dévoluy, Ventoux, Alpes-Maritimes, Queyras, Font Sancte, Chambeyron, Viso, et bien entendu le Massif des Ecrins, dont on voit presque tous les Grands Sommets. La traversée su grand Plateau de Bure, est magique, désert suspendu en plein ciel.

L'observatoire est en deux teintes. Beauté des paraboles, beauté de l'idée qu’elles scrutent les confins de l'Infini, et donc qu'elles plongent dans le passé, toujours plus loin, toujours plus près de l'origine de l'Univers. Laideurs des bâtiments, sans aucun effort d'intégration au site, sans aucune recherche de design, sans même ranger dans un hangar les engins de chantier quand ils ne servent pas.

L'ascension de la Tête de la Cluse, sommet jumeau de Pic de Bure, tout à fait à l'opposé de ce dernier, presque aussi haut est peu fréquenté.

Ce qui permet, après avoir laissé la foule au sommet du Pic de Bure, de casser la croûte et de profiter du paysage en toute quiétude.

La descente (il est préférable de ne pas la remonter) par la raide Combe de Mai, complète cette inoubliable journée d'automne.

Demain... encore le Pic de Bure ! Mais par la Combe Ratin cette fois.