Quelque part au fond du cerveau était resté incrustée l’envie d’écrire ce qui s’était déroulé cette après-midi de septembre.
Un déclic a enclenché la décision…
Ecrire, c’est une façon de ne pas laisser filer dans le flou définitif du temps qui a tourné, les instants magiques, survenus en quelques minutes, voire en quelques secondes.
Ecrire, c’est aussi mettre dans un cocon ces impressions fugaces et ces sensations merveilleuses éprouvées alors, comme on le ferait avec des bijoux d’or fin dans un écrin de velours…
Mi-septembre.
J’étais allé faire une visite à ces fameuses vires de la face ouest / nord-ouest de la Tête de Garnesier, dont il avait été question dans un long fil de Bivouak.
La journée de balade fut pleine, trop pleine, de sensations pour que j’arrive à les restituer toutes en un seul texte. Je n’ai pas cette facilité d’écriture-là. Cela m’obligera donc à continuer, plus tard, le récit commencé aujourd’hui.
J’ai alors choisi de préserver d’abord ce moment de l’après-midi, une heure tout au plus, pendant lequel je n’ai plus été un randonneur solitaire, dans la montagne…