Histoire de changer un peu et de trouver j’espère, un sentier printanier…..
Si le soleil brille, c’est par contre un vent bien froid qui souffle au parking du cimetière-parc de Montmélian. Mais au moins en regardant les pentes à gravir, ça semble déneigé, ça va aller !
Départ donc sur sentier printanier,mais encore peu fleuri.Juste quelques violettes ici ou là.
Vers 650m, premières traces de neige….bon, c’est normal qu’il y en ait encore qq traces…vers 700m je commence à trouver des plaques de neige de plus en plus fréquentes…..et à 800m, c’est l’enneigement continu….oh noooonn !
Et qui plus est, les traces de pas s’arrêtent là ! Tous les autres se sont arrêtés à la limite du véritable enneigement….sont pas courageux par ici…Donc si je veux continuer, à moi la trace….comme si j’étais venue jusqu’ici pour ça….pffff
C’est parti pour une montée en fraiche très lourde et très dense, dont la quantité augmente peu à peu. Les pieds sont vite gelés. J’ai hâte d’arriver à la bifurc sur la jonction avec l’autre versant. Il y a toujours de la neige assez tard, donc il y en aura, mais j’espère que de ce côté la trace sera faite.
Bifurc en vue….rien, rien de rien ! Personne n’est passé, et il y a beaucoup de neige. Je laisse tomber ou je tente ?? Bon, j’essaie !
Il faut vraiment cibler le sillon de l’ancienne trace sous la fraiche. Même comme ça j’enfonce très profondément, et c’est vraiment hard, mais en dehors, c’est carrément impraticable. Abandonner serait mauvais pour le moral, donc je continue, mais faut s’accrocher ! J’irai au sommet, en faisant des trous de plus en plus profonds…
Je me creuse un « fauteuil » pour le picnic, et j’en profite pour sortir mes pieds des profondeurs pour les décongeler un peu…ça fait mal !
Je croise un trailer qui me remercie pour la trace, et c’est en descendant que je vois l’ampleur des trous creusés ! Ca m’étonne pas que ça m’ait donné du mal !
Lui est arrivé côté col du Mont, donc la trace est faite de ce côté. Ca devait être un peu moins dur de ce côté car le chemin est large et la neige moins accumulée, mais il y en a quand même.
Dans le sens descente au moins ça va tout seul, les pieds se plantant bien dans l’épaisseur dense.
Enfin, au détour d’un lacet, la neige s’arrête net, le soleil et la douceur règnent en maitre…ahhhh !
Fin de descente donc, en mode printanier……mais finalement rien ne vaut mon Rachais !