Pointe d'Aval ou de Chauvet par le refuge du Chambeyron

Après une nuit au Refuge du Chambeyron, nous le quittons à 8 heures pour monter à la Pointe d'Aval ou de Chauvet, où nous arrivons à 9h30.
J'escalade les trois derniers mètres et je passe la tête, mais la plate-forme sommitale ne me semble pas large et il y a un léger vent; je tiens trop à la vie et je préfère ne pas monter dessus.
Je redescends les trois mètres. La vue est magnifique, depuis le Mont Ventoux jusqu'à Ailefroide; nous détaillons quelques sommets de notre coin: Bure (on voit même les antennes avec les jumelles), Céüse, Céüzette...
Nous assistons à l'arrivée au sommet de Madame Chauvet venue de Lyon pour escalader la Pointe portant son nom et nous la photographions avec son mari pour qu'ils gardent un souvenir de cet événement.
Il faut bien finir par redescendre. Nous revenons au refuge, nous y récupérons nos affaires de la nuit, nous déjeunons sur une table au soleil.
Puis comme nous avons notre temps, nous décidons de revenir à Fouillouse en passant par le Pas de la Couleta.
Nous ne regrettons pas ce choix, car cet itinéraire nous apparait plus plaisant que l'itinéraire direct.
Nous nous arrêtons aux ruines du Fort de Plate Lombarde, vestige de la Ligne Maginot construit en 1935, dont les meurtrières enterrées semblent toujours en état.
Nous arrivons à Fouillouse à 14h30. Nous constatons qu'il est possible d'acheter une boisson fraiche à l'épicerie du hameau et d'aller la boire sur les bancs publics de la place située en face, ce qui nous offre l'occasion d'une chaleureuse conversation avec deux habitants du cru.
Et puis nous remontons dans notre voiture en nous faisant la réflexion que décidément en montagne et dans les refuges les relations humaines sont plus conviviales qu'ailleurs.