Pour ce week-end on avait programmé de longue date deux sorties raquettes (entre autres) depuis le "camp de base" de Méaudre. Une fois encore, la neige ne semble pas avoir bien compris le message... Mais le gîte est retenu, va falloir y aller de toute façon, quitte à faire de la rando…
Donc ce samedi, c’est Charande. Partis à 7h de Sainté (c’est comme ça qu’on dit au pays des Verts), et après le débarquement à Méaudre (relativement enneigé), on démarre la rando à Autrans-Le Bouchet, raquettes sur le sac évidemment, vers les 11h. Au premier carrefour de sentiers, qui mènent tous deux au Pas de Bellecombe, on choisit celui de gauche, plus court en principe, en espérant qu’il sera plus enneigé que l’autre. Et ben non, il est aussi raide que sec ! Plus haut, on finit par chausser, puis bientôt on déchausse… Ah la la, décidément, janvier n’est plus vraiment un mois d’hiver… Gérard notre "coach" pense que le versant est sera peut-être plus enneigé et espère en profiter pour un joli retour en boucle. Finalement, sous le relais, on rechausse et c’est parti advienne que pourra sur la crête vers le nord (en neige discontinue). Le ciel est sombre, tourmenté, mais il ne fait pas très froid et le vent est faible. Après le pique-nique (bien au sec), on file vers le Pas de l’Ours, puis vers Charande. Là nous profitons d’une belle vue panoramique en dépit d’un ciel bien chargé, mais juste au-dessus des sommets du Vercors, de Belledonne et même des Écrins ! Et comme Gérard l’avait prévu la neige est assez abondante sur le flanc est : donc, au Pas de Tracollet, on se laisse glisser et on file vers le sud et le refuge de la Molière, avant une dernière remontée au Pas de Bellecombe. Pour la descente finale on rejoint le chemin plus long, non emprunté à la montée, mais lui aussi bien raide (et glissant), jusqu’au retour au Bouchet. Finalement on n’aura pas croisé beaucoup de congénères aujourd’hui, mais tout le monde est content, même si ici ou là la fatigue se fait sentir… Demain, pour le Pic Saint-Michel, on ne partira peut-être pas des Bernards (d’ailleurs à coup sûr dépourvus de neige) et on ne reviendra peut-être pas par le Col de l’Arc...