Les Veillères en boucle par la Mandrive.

L'ouest de la Chartreuse

Données de la sortie

  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • Participants :
  • 16-09-2014
  • 4h
  • 750 m
  • et pas un chat tout du long de la randonnée.

Données de l'itinéraire

  • Massif :
  • Cotation :
  • Topo :

Depuis la sortie de Patrice de 2010, l’état du terrain a quelque peu changé, malheureusement de mal en pis pour cause d'abandon chronique de ces chemins.

Pour commencer, je pars découvrir le départ du sentier depuis la rue de l’Abbé Cuchet à Noyarey, peu après le petit ruisseau des Louses. Et en parlant de lose (OK, transition pourrie !), j’arrive à trouver le départ de cette trace discrète balisée par un rectangle vert mais ça devient rapidement un véritable champ de bataille pour cause de bûcheronnage.

Je ne me laisse pas déconcentrer par ce faux départ pour suivre un peu à contre cœur la D74 en direction de Trucherelle histoire de retrouver la suite du parcours. A 290m, je remonte une trace sur une croupe bien raide blindée de fragons... bref, le pur bonheur. Puis de nouveau sur la route à la côte 401m, je récupère enfin le sentier avec son rectangle vert associé cette fois à des marques jaunes.

Rapidement, je retombe sur la route et au niveau du "grand virage" du topo, rebelote un chemin en voie de déliquescence avancée. Pourtant, à son départ, quelle surprise de découvrir, placardé sur un panneau, un article du Dauphiné Libéré datant d'environ 5 ans sur les mérites d'une bergère de remettre en état les parcelles de la commune d'Ezy, pouvant permettre aux chemins communaux d'avoir une seconde jeunesse.

J'attends de voir ça... Mais pour le moment, la progression se déroule dans les hautes herbes, un peu au feeling, accompagnée d’anecdotiques rubalises bleues. Après un pylône, c'est ensuite progression sur une sorte de tranchée envahie de mauvaises herbes. Même si ça passe bien grâce à cette piste n'ayant pas encore complètement disparu, la coupe commence à devenir pleine dans cet environnement un brin austère. Je décide alors de relier un autre pylône à 620m par un semblant de trace herbeuse plus agréable.

Et la suite en direction de la Cuche devient, comme par miracle, de toute beauté. Avec une sente intermittente subitement bien jalonnée de balises jaunes, entre prairies bucoliques et bois, les vues sur la cuvette grenobloise et la cluse de Voreppe compensent toute la partie galère de la montée. Et bravo à Eve Palacios (la fameuse bergère) pour l'entretien des parcelles autrefois abandonnées du Haut-Ezy.

Enfin, descente tranquillou par le "chemin des Charbonniers" pour retrouver l'arrêt de bus aux Cordées.


La cluse de Voreppe

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