Crête des Rochers de la Balme par le pas Ernadant

Traversée de Corrençon-en-Vercors au Col de l’Arzelier : départ depuis le parking du golf de Corrençon, déposés par le bus 5130 en correspondance parfaite à Villard-de-Lans avec la ligne 5100 en provenance de Grenoble. Retour au col de l’Arzelier avec la ligne Flexo 42, en transport à la demande.

Départ peu après neuf heures, direction le Pas Ernadant par le Ranc de l’Abbé. La carte ou le GPS sont nécessaires pour ne pas se perdre dans le réseau de piste qui quadrille le secteur, d’autant que les panneaux sont plutôt rares. Une fois atteinte la Côte Gy (quel drôle de nom…) l’orientation devient beaucoup plus évidente à condition de ne pas perdre la sente dans les lapiaz. Je découvre ce secteur et il faut avouer qu’il a beaucoup de charme, surtout en cette période où c’est extrêmement fleuri, que ce soit en sous-bois ou dans les clairières. La pente modérée du sentier achève de rendre le parcours bien agréable.

Changement d’ambiance au Pas Ernadant, où la verticalité nous rattrape. Sur la crête menant au Rochers du Pleynet, une marmotte grasse détale après nous avoir longuement sifflé. On bifurque vers le Nord pour la longue traversée des crêtes des Rochers de la Balme jusqu’au pas éponyme. Pause au point 2003m où le spectacle des vautours prenant l’ascendance le long de la crête restera gravé dans nos mémoires : l’un des leviathan nous est passé à 3 ou 4 mètres au dessus de nos têtes. Sensations fortes !

Hélas le temps se couvre et on aperçoit au loin des lignes de grains. On ne va pas attendre d’être dans la grisaille et on en termine avec la crête où l’on finira par croiser de nombreux promeneurs allant à la Tête des Chaudières ou tout simplement au Pas de la Balme. Les nuages sont de plus en plus sombres et quelques gouttes de pluie s’écrasent dans la terre sèche alors que l'on descend vers le sentier du périmètre. Cela ne durera pas, même pas de quoi sortir un vêtement de pluie. Le soleil revient alors en force et on brûle un peu dans les pierriers blancs sous la Grande Moucherolle. Par bonheur, le gite en haut de la station est ouvert et on s’est délecté d’une bonne bière avec le luxe de pouvoir choisir entre une Chimay, une Chouffe ou encore une Duvel ! Les framboises à point sur le sentier qui mène au col de l’Arzelier parachèveront le bonheur d’être là.

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