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Sur proposition d'Olivier, nous partons à 9h25 du col de la Coche pour explorer la montée aux Croix à partir du sentier des Plates.
Nous suivons ce sentier sur un peu plus de 2 km jusqu'à son épingle à cheveux à gauche et nous trouvons presqu'immédiatement, en face, une série d'abreuvoirs.
Nous montons alors à gauche dans la pente en suivant au mieux l'épaule ouest des Croix, pour profiter d'une pente moins forte.
600 mètres de montée soutenue nous attendent. Cela commence dans un sous-bois assez facile. Puis nous arrivons progressivement sur une pente caillouteuse plus raide. Par précaution, nous mettons les crampons vers 2280m, mais nous aurions pu nous en passer.
Nous arrivons au sommet à 12h10 et nous déjeunons légèrement en-dessous.
Il reste quelques névés qui ne nous gênerons pas dans la descente vers Pra Leydon, mais nous constatons que le circuit depuis Pra Mouton par le col du Brunel est encore impraticable en raison de la neige.
Nous descendons à la chapelle de Pra Leydon, puis nous prenons la piste qui mène au col de la Coche en passant par les Casses.
Quand nous arrivons à la bifurcation de pistes vers 1900m, nous croyons fin d'éviter la remontée de piste à gauche en prenant l'itinéraire de droite indiqué sur ma vieille carte.
Hélas ! cet itinéraire est maintenant coupé par un gros éboulement qu'il est impossible de traverser.
Nous faisons donc le détour par l'est en direction de Clos Traversier pour rejoindre la route forestière.
Mais cette route a été elle-même recouverte sur une dizaine de mètres à l'endroit de l'éboulement.
Heureusement, quelques piétons ont réussi à faire une trace dans l'éboulis et nous parvenons à passer.
Nous arrivons ainsi à 14h45 au col de la Coche.
Le retour inférieur logique vers le col de la coche est devenu impossible par un effondrement majeur de terrain , dont le résidu est particulièrement érodé et abrupt
A mes yeux , la dernière partie de cette montée s'assimile à du R3 ; les crampons nous ont facilités la tâche car les appuis des 200 derniers mètres sont en devers assez net ; la pente est corsée , sur une dorsale sans autre échappatoire que la sortie supérieure ...
Nous avons eu la chance d'avoir un terrain particulièrement sec dans les parties les plus abruptes .
C'est une randonnée inusitée dans sa montée, à ne pas sous-estimer
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