Un toulousain au sommet !
Quand Jean-Luc nous a fait part de son désir de monter au sommet du Pic du Gar avec un parapente, nous avons tout de suite accepté de l'accompagner, vous savez combien ce sommet compte pour Hélène et moi. Pour ajouter au plaisir de la randonnée, Natalie nous invite au chalet pour y dîner et dormir, juste au pied de la montagne magique !
La soirée fut délicieuse, une biche est même venue nous voir alors que nous sirotions une tisane sur le balcon dans la douceur vespérale. Ce matin l'équipe des libellules part pour le Relais, celle des lièvres pour le Pic du Gar par ce si joli sentier qui serpente entre les falaises d'ocre jaune. Jean-Pierre nous rejoindra plus tard, il a une telle forme que cela ne devrait pas être compliqué pour lui.
Encore une fois, impossible de se lasser de ce superbe sentier si varié, même si nous y sommes déjà passés de si nombreuses fois. Les épingles s'enchaînent avec une régularité suisse et bientôt nous voilà au col de Teyech. C'est un peu plus haut que nous avons vu arriver un avion de chasse, c'est Jean-Pierre le Pyrénéen qui nous rejoint et nous dépasse sans faiblir. Le Viking n'a qu'à bien se tenir, JP n'a pas dit son dernier mot. Alors que nous arrivons sur la prairie sommitale, celle qui tue, nous voyons JP déjà confortablement installé à la croix sommitale !
Nous le rejoignons tranquillement et même si nous n'avons pas fait son chrono, notre temps est tout à fait honorable. A la satisfaction de nous retrouver tous au sommet s'ajoute la joie de sentir une brise parfaite entretenir des conditions idéales de décollage en parapente. Alors l'esprit léger nous avons préparé nos voiles sur la grande prairie face à l'immensité de la plaine toulousaine.
Jean-Pierre ouvre le bal, il s'élance dans l'azur suivi de près par un Jean-Luc galvanisé par sa nouvelle voile. Ils filent vers la vallée avant de traverser les premiers thermiques de la face sud. Je ne tarde pas à les suivre, effectivement les bouillantes ascendances sont déjà bien installées, enrouler ces colonnes d'air chaud est un vrai bonheur entre les gigantesques flammes de pierre qui soutiennent le pic. Bientôt je suis remonté à la hauteur du sommet ! Toutefois le vent du nord se fait sentir et bouscule un peu l'organisation des bulles au niveau de la croix. Il n'en faut pas plus pour me filer les chocottes et me chasser vers la vallée sans plus tarder.
La suite est une longue, très longue glissade jusqu'au terrain d'atterrissage où nous attendent Hélène, Natalie et Katia. Encore une bonne sortie avec de bons amis, parfaitement réussie et validée par une bonne binouse fraîche à Montmajou. What Else ?