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Topo : Pierra Menta compétition de ski-alpinisme.

Mister J

Données techniques

  • Altitude départ : 1000
  • Altitude sommet : 2714
  • Dénivelé : 10000
  • Temps de montée : Env. 4h de course par jour
  • Orientation : Nord-Ouest
  • Itinéraire :
    • en boucle
  • Accès : Albertville, Beaufort, Arêches
Proposé le Hilaire Courau Avatar de anonymous

Itinéraire

Description

Ca dépend des années, les organisateurs sont pleins d'imagination, et particulièrement réactifs en cas de conditions nivo-météo imprévues.
Hébergement : Dans l'un des hôtels d'Arêches.
Creative Commons licence

Précautions

Matériel imposé pour toute compétition. La gestion de l'alimentation, du sommeil, de la récupération en général, ne s'improvise pas.

Difficultés

Le point culminat de la course est le Grand Mont, généralement parcouru sous toutes les coutures le samedi.

Commentaires itinéraire

Luc
18-03-2005 01:48:10

[quote:64922db5bc] [img:64922db5bc]http://www.liberation.fr/img/tet/logo_libe.gif[/img:64922db5bc] [b:64922db5bc]Pierra Menta: les Alpes sans angle mort[/b:64922db5bc] [size=9:64922db5bc]Ski-alpinisme. Deux équipes françaises survolent les 55 kilomètres de haute montagne et 9 000 mètres de dénivelé positif de la 20e édition de la célèbre course transalpine.[/size:64922db5bc] Par François CARREL [size=9:64922db5bc]mardi 15 mars 2005 (Liberation - 06:00) Arêches-Beaufort (Savoie) envoyé spécial[/size:64922db5bc] Alice Lauga a le sourire des grands jours sous son casque orné d'oreilles de peluche bleue. Malgré les 9 000 mètres de dénivelée positive et les 55 kilomètres en haute montagne qu'elle vient d'avaler à toute allure en quatre jours, la skieuse-alpiniste mauriennaise jubile. «Cette course est unique. Il faut aller puiser loin, très loin au fond de soi pour tenir. Elle est tellement dure que sans les spectateurs je n'aurais sans doute pas réussi à finir. C'est la seule course de France où le public est aussi présent !» Pour son vingtième anniversaire, la plus célèbre des courses françaises de ski-alpinisme (ou ski de montagne), la Pierra Menta, organisée dans le massif du Beaufortin, s'est offert une édition proche de la perfection. Grand soleil tout au long de la course, superbes étapes réservant aux 174 équipes de deux skieurs une dizaine de sommets, des parcours d'arêtes vertigineux, des ascensions de couloirs très raides, skis sur le dos, et des descentes de couloirs à 45 degrés de pente... Public nombreux. Les meilleurs skieurs-alpinistes mondiaux étaient là, français, italiens et suisses en majorité, hommes et femmes. Peu de critiques chez les concurrents : la Pierra Menta, seule course à étapes du circuit international, fait l'unanimité... sauf chez les quelque 130 équipes qui ont vu leur dossier d'inscription refusé ! Pour assurer la sécurité des coureurs, la direction a en effet décidé de limiter le nombre d'équipe à 180. Elle a mobilisé pour l'occasion 300 bénévoles d'Arêches-Beaufort, dont 60 montagnards postés sur les crêtes. Difficile d'accueillir plus de concurrents sur ce terrain de haute montagne exigeant. Le public était lui aussi présent sur toutes les étapes, encore plus nombreux que d'ordinaire grâce au temps radieux. Samedi, dernière journée de la course, plus de 3 200 personnes avaient ainsi chaussé skis de randonnée ou raquettes pour rallier le dôme du Grand-Mont (2 686 m), point culminant de la course, afin d'encourager les skieurs au son des carons, ces énormes cloches d'alpage savoyardes, et banderoles au vent malgré la température polaire. Une affluence record pour ce sport jeune et toujours méconnu en France. Et la course a tenu toutes ses promesses. Chez les femmes, les soeurs jumelles suisses Isabella Crettenand et Cristina Favre, 42 ans, s'imposent après un sans faute. Outre la première place au classement général en un peu moins de douze heures, elles ont empoché les quatre étapes, reléguant les secondes, les Savoyardes Valérie Ducognon et Delphine Oggeri, à une heure et des poussières. «Ce sont des Martiennes», chuchote-t-on avec une pointe d'admiration dans le milieu. Anciennes compétitrices de course sur piste, semi-marathoniennes de montagne, les Suissesses ont réussi l'exploit, durant quatre jours, de courir au sein du peloton des quarante meilleures équipes masculines. Chez les hommes, la lutte fut féroce entre deux équipes françaises. D'un côté les Haut-Savoyards Stéphane Brosse et Patrick Blanc, 33 ans, respectivement chef de produit pour un fabriquant de meubles et fontainier pour une grande eau minérale : tous deux ont déjà remporté la Pierra Menta, mais avec d'autres coéquipiers. Ensemble, ils furent l'an dernier les premiers étrangers de l'histoire du ski-alpinisme à ravir la victoire aux militaires suisses sur la grande course du Valais, la Patrouille des glaciers. Face à eux, Grégory Gachet et Florent Perrier, 28 et 32 ans, respectivement moniteur de ski et fromager à Arêches, champions de France et d'Europe 2005, et actuellement premiers de la Coupe du monde. Ces quatre-là se sont disputé la première place à tour de rôle, mais au final ce sont Brosse et Blanc qui l'ont emporté en 9 heures et 13 minutes, moins de 5 minutes devant leurs poursuivants. Les Italiens, longtemps imbattables à la Pierra Menta, se partagent les 3e et 4e places, à 17 et 22 minutes des leaders. Calendrier officiel. «Nous étions invaincus avec Florent cette saison, souligne l'imposant Grégory Gachet. Alors nous étions particulièrement attendus ici... Nous savions pourtant que ce ne serait pas facile !» Les deux numéros 1 Français avaient une feuille de route claire de la part de leur fédération pour cette saison : remporter le circuit officiel de compétition, championnat d'Europe et Coupe du monde. Cela les a conduits, ces dernières semaines, à accumuler les courses parfois sans âme du calendrier officiel international. La Pierra Menta, tout comme la Patrouille des glaciers et le Trofeo Mezzalama, la plus courue des courses transalpines, sont depuis des années en conflit avec les autorités internationales du ski de montagne. Epreuves les plus populaires, les plus aimées des coureurs, elles ne sont pas au calendrier officiel. Et Brosse et Perrier ont fait leur choix : «Aujourd'hui, il était plus important pour moi de remporter la Pierra Menta que d'être champion d'Europe !» sourit Stéphane Brosse. Et, avec Patrick, il se concentre maintenant sur le Trofeo Mezzalama, qui aura lieu le 21 avril en vallée d'Aoste. S'ils gagnent, ils seraient les premiers à remporter les trois grandes classiques des Alpes. Une performance qui les inscrirait bien plus sûrement dans l'histoire du ski-alpinisme qu'un titre quasi confidentiel de champion du monde. :arrow: [url=http://www.liberation.fr/page.php?Article=282456][color=darkred:64922db5bc]Fançois Carrel / Libération / mardi 15 mars 2005[/color:64922db5bc][/url] [/quote:64922db5bc]

Luc
18-03-2005 01:41:18

[quote:a660f15033] [img:a660f15033]http://medias.lemonde.fr/medias/info/logo_lemonde.gif[/img:a660f15033] [b:a660f15033]SKI-ALPINISME[/b:a660f15033] [b:a660f15033]La Pierra-Menta passe en équilibre de l'ère des montagnards à celle du haut niveau[/b:a660f15033] LE MONDE | 14.03.05 | 16h45 [size=9:a660f15033]La 20e édition de la célèbre course du Beaufortain a eu lieu du mercredi 9 au samedi 12 mars. Les Français Stéphane Brosse et Patrick Blanc se sont imposés, à un rythme toujours plus enlevé Arêches-Beaufort (Savoie) de notre envoyé spécial[/size:a660f15033] Le ski-alpinisme, assurément, est un sport exigeant. Il requiert l'abnégation du marathonien, l'agilité du funambule, et le sens du rythme. Cette dernière qualité n'est pas à négliger : tout emballement, en montagne, peut être rapidement puni par la réalité du terrain, car les pentes, souvent raides, nécessitent fraîcheur à la montée et lucidité à la descente. Les participants de la 20e Pierra-Menta (prononcer, selon l'usage local, "Pierra-Minte"), qui a eu lieu du 9 au 12 mars dans le massif du Beaufortain, cheminent ainsi tels de véritables métronomes. En quatre étapes, leur foulée régulière leur a permis de parcourir plus de 8 000 mètres de dénivelée positive. Après, tout est affaire de tempo. Allegro, les premiers avancent deux fois plus vite que les derniers, grimpant plus de 1 400 mètres de dénivelée en une heure. Cette course, qui emprunte son nom au sommet emblématique du Beaufortain, une dent rocheuse culminant à 2 714 m, est, pour les passionnés de ski-alpinisme, le rendez-vous annuel à ne pas manquer. Dans cette discipline, il n'est pas question de télésièges ou de télécabines. La montée, comme la descente, se fait skis aux pieds, dans des montagnes restées sauvages. Les skis sont équipés de fixations dont l'arrière permet d'attacher la chaussure en descente, mais de laisser le talon libre durant les ascensions. En montée, des "peaux de phoque" - aujourd'hui, du mohair ou des fibres synthétiques -, à coller sous les lattes, constituent un efficace dispositif antirecul. Chaque matin, vers 4 heures, l'étape débute avant l'éveil des compétiteurs. Des habitués du massif, sur leurs spatules, une lampe ceinte au front, transpercent l'obscurité pour tracer l'itinéraire. Des changements de dernière minute par rapport à la voie imaginée sont toujours possibles, la météo ayant ses caprices qu'il convient d'écouter. Trop de vent, et l'on évitera les arêtes effilées. Trop de neige fraîche, et on contournera les zones à avalanches. Personne n'oublie qu'en 1989 trois personnes - un "traceur" et deux gendarmes - ont trouvé la mort, emportés par une coulée. CHAQUE GRAMME COMPTE Vers 7 heures, les coureurs (344 au départ, 336 à l'arrivée) entrent en piste. Le départ est donné groupé, mais, rapidement, l'essaim s'étire. Ici, l'unité, c'est le binôme. La course se dispute par équipes de deux, le nombre minimum requis pour constituer une cordée. Aujourd'hui, pourtant, les coureurs, en dépit des nombreux passages techniques, partent sans cordes, sans longes, sans baudrier. Trop encombrant, trop lourd. Chaque gramme compte. Dans les premières années de la Pierra-Menta, les concurrents, souvent des guides ou des enfants du pays, s'appuyaient sur leur connaissance du terrain et sur leur habituelle bonne condition physique pour tenter de l'emporter. "C'était une affaire de montagnards. C'est maintenant un rendez-vous de sportifs de haut niveau", constate Christophe Prin, qui n'a raté que la première édition. Les meilleurs, cette année, ont été les Français Stéphane Brosse et Patrick Blanc dans le classement masculin, et les Suissesses Cristna Favre et Isabella Crettenand dans la course féminine. Le ski-alpinisme, qui ne compte toujours que quelques centaines de compétiteurs en France, est passé ces dernières années de l'ère des épreuves entre amis à celle de l'encadrement. Alors que la Fédération française de la montagne et de l'escalade (FFME) et le Club alpin français (CAF) se disputent, en France, le contrôle des compétitions, un circuit international a vu le jour, avec notamment une Coupe du monde et des championnats du monde. Pour toujours plus de performance, donc, mais pas toujours pour le meilleur. Selon Alexia Zuberer, qui a couru huit Pierra-Menta, remportant quatre fois le classement féminin, ces nouvelles compétitions "s'éloignent de l'esprit alpin". "Ce sont des courses sur piste !, poursuit-elle. Il ne s'agit plus que de capacité physique..."La Suissesse, par ailleurs alpiniste chevronnée - elle compte à son actif l'ascension de l'Everest -, milite pour que l'aspect haute montagne ne soit pas sacrifié sur l'autel de l'accessibilité et de la sécurité. La Pierra-Menta, affirme- t-elle, doit une bonne part de son succès aux difficultés qu'elle a su préserver. L'arête ouest du Grand Mont (2 686 m), gravie lors de la quatrième étape, est particulièrement spectaculaire. Aérienne, vertigineuse. A son sommet, chaque année, plus de 3 000 spectateurs attendent les athlètes, faisant sonner les carrons, et déployant les banderoles d'encouragement. Compétition et folklore se mélangent. La foule sait ce qu'est l'effort. Pour atteindre le sommet, les spectateurs ont dû, eux aussi, chausser les "peaux". La Pierra-Menta est ainsi. Bien que de très haut niveau, elle continue d'appartenir aux habitants du massif et à tous les amateurs passionnés. Elle joue d'un aimable côté village, célébrant son organisation à 100 % bénévole, construisant son mythe sur les athlètes enfants du pays. A chaque passage, les deux "bergères" du village voisin de Granier, Delphine Oggeri et Valérie Ducognon, deux fois vainqueurs, peuvent vérifier leur popularité. La course, toutefois, a aussi su se nourrir des apports des étrangers, qui ont fait évoluer tactique et technique. La figure mythique de l'épreuve reste l'Italien Fabbio Meraldi, dix fois vainqueur. La différence, ici, ne fait pas peur. Dans le classement final, il y a des "Espagnols", mais aussi des "Euskadiens" et des "Catalans". Pierre Jaxel-Truer :arrow: [url=http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3242,36-401537,0.html][color=darkred:a660f15033]• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 15.03.05[/color:a660f15033][/url] [/quote:a660f15033]


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