L’opus 111
L'Opus 111
Aujourd'hui, Avec Jean Pierre , nous attaquons ma 111 ème ascension du Pic du Gar, comment ne pas penser à l'œuvre Beethovenienne et notamment à son opus 111 qui s'apparente en bien des points à ce sommet emblématique des Pyrénées Luchonnaises. Montagne en éclaireur placée aux avants postes des 3000, les conditions n'y sont jamais identiques, comme si son ascension était une variation perpétuelle. Ce matin par exemple, le sommet brille dans le soleil levant, le vent ensuite, venu de nul part dans la dernière pente, il nous a conduit a bien des réflexions sur le meilleur endroit pour déplier les ailes. C'est finalement au Sud que nous étalerons les voiles. Les thermiques sont matérialisés par la présence de vautours qui enroulent tranquillement pendant que nous en terminons avec les préparatifs.
Une petite traction sur les avant, et l'aile monte droit dans le ciel, à la première sollicitation sur les ficelles, c'est décollage vertical directement dans le thermique. Que c'est bon de se promener ainsi dans cet air limpide, toutes les directions sont possibles, il suffit de choisir. Bref, tout comme l'opus 111, le Pic du Gar est un sommet générateur de bien des plaisirs. L'objectif suivant c’est l'opus 132 avec sa grande fugue, si Dieu le veut !