Pas de vent de prévu sur la Vanoise, très bon pour le col de Leschaux. Jean Luc vient avec moi, attiré par ce vol.
Un nouveau panneautage facilite le début de la montée. Nous ne chômons pas puisque nous voilà au col en 1h55.
La faible brise est bien de face, J Luc déplie sur la crête du col tandis que je descends quelques mètres. Vlan une rafale de cul, referme sa voile suivi quelques secondes après par la mienne. D'où vient ce vent? Je remets la mienne correctement tandis que JL se bat plus haut à la maintenir ouverte. Je profite d'un léger face pour décoller.
La traversée sur le versant à gauche est prometteur, mon vario bip par moment, je me maintiens. Je surprends des chamois, dont un, juste sous mes pieds s'arrêtant de courir pour me regarder, il n'a pas l'air trop effrayé par ce drôle d'oiseau.
J'arrive au dessus du couloir Pernier, le thermique est bien présent malgré le petit voile d'altitude. Un peu pêteu au début, je vais au dessus de chocards un peu plus loin. Bingo ça monte bien. J'enroule au milieu d'une nuée de chocards à bec jaune, ça piaille de partout, certains me frolent, d'autres se mettent en piqué suivi d'énormes ressourses, ils ont l'air de s'amuser de ma présence.
Je monte vers 2800m pas très loin de la crête menant à l'aiguille du Bochor. Mes compagnons m'ont abandonné. Je ne sais pas ou ils sont partis. Comme par hasard le thermique a disparu aussi. Je m'inquiète de Jean Luc par radio, il a loupé un déco. Séance photo avec en toile fond la Grande Casse et je file de l'autre côté de la vallée vers Napremont.
Au milieu de ma transition, J Luc a réussi à décoller. Bien qu'arrivant au sommet de la bosse de Napremont je ne trouve pas grand chose et file me poser tout en admirant une dernière fois le plus haut sommet de la Savoie.
