Bon, pour mon retour en forme, c’est pas du premier coup…
Après une nouvelle période de petite forme et de toutes petites sorties ad hoc, je retente donc un kilométrage et un dénivelé un peu plus conséquents sur un de mes itinéraires d’entrainement préférés.
Il fait plutôt frais ce matin, un peu nuageux, mais c’est parfait pour moi. Parti d’Izieux peu avant 9h, je ne croiserai dans ma montée que des troupeaux de chevaux qui pâturent ici ou là dans des enclos (il y en a toujours un qui est plus curieux que les autres et qui vient à ma rencontre !).
Mais à ma grande surprise je vais quand même croiser un humain, un seul, justement sur le bout de crête du Grand Plâtre, itinéraire confidentiel parallèle au chemin balisé, et où je n’ai jamais rencontré personne. Il habite Izieux depuis peu, et s’enchante de pouvoir aller randonner en montagne à partir de chez lui. On fait chorus tous les deux sur la beauté calme et enchanteresse de ce chemin de crête, on échange sur nos circuits respectifs dans le coin, et il me signale notamment un itinéraire agréable, inconnu de moi, au départ de St Martin en Coailleux… Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd !
J'arrive sans mal au bas du déco de Salvaris. Dorénavant, plus question de le remonter en pleine pente par une vieille trace du côté gauche : à présent celle-ci a totalement disparu sous une végétation foisonnante et devenue quasi impénétrable de ronces et d'énormes genêts ! Il ne me reste plus qu'à accéder au déco par le chemin habituel qui passe par le croisement 1054. Puis je reviens un peu en arrière pour monter à mon point haut 1090. Mais là aussi les genêts ont tellement poussé qu’ils bouchent maintenant la superbe vue panoramique qu’on avait sur les Monts du Lyonnais (mais elle reste encore visible à peu de choses près à partir du chemin juste en-dessous).
Puis je repasse par le pt 1054 et prends le chemin de gauche pour descendre au plus court par les prés (en passant sous les barbelés) jusqu’à Salvaris. Le temps de constater que l’eau du superbe bachat est encore et toujours coupée (!!!), je poursuis jusqu’au virage de la petite route vers la gauche, où je découvre un espace de parking et de pique-nique tout neuf (mouais...). Je lui tourne le dos rapidement pour remonter par le bon chemin ombragé jusqu’au croisement 1054 (encore lui !), d’où j’entame la redescente par l’intégralité, cette fois, de la voie balisée du PNR.
Descente sans histoire, je ne marche pas vite, satisfait d’être monté jusque là, tranquillement certes mais sans effort. En-dessous de Chirat je trouve soudain plein de mûres mûres, qui m’avaient totalement échappé à la montée ! Je m’en goinfre aussitôt (elles sont excellentes, et d’un goût légèrement différent me semble-t-il d’un endroit à l’autre). Seul l’impératif du nécessaire temps de retour pour mon repas de midi (enfin, de quatorze heures) m’arrache à ma gourmandise.
Puis chemin faisant pendant mon retour à Izieux, je réfléchis déjà à ce que pourrait être ma prochaine sortie, un cran au-dessus de celle d’aujourd’hui.
L'espoir fait vivre !