"Hein? quoi, on est passé là ?"
.... Jean-Mi dubitatif sur l'itinéraire de montée.
Pour Bernard, cet ajout (je n'oblige pas les gens à partager mon gout pour les photos à torticolis, c'est pourquoi je ne l'avais dans un premier temps pas exposée!).
Un peu de douceur dans un Dévoluy brut!
En passant, une anecdote amusante: plus en amont, une marmotte surprise cherche à se sauver, mais le flanc du ravin est trop raide, et elle trop grosse en cette presque fin de saison pour y arriver! Elle s'acharne, re-glisse en arrière, panique à bord! Foutu pour foutu, elle se plaque, toutes pattes écartées, dans la pente quasi verticale, et reste immobile à 3 mètres de moi, pensant se fondre dans le paysage! Pas bête!
Le passage avec la corde fixe (de l'autre côté de la faille) De loin, un mur ... qui s'ouvre au fur et à mesure qu'on s'en approche. La corde doit être la bienvenue quand c'est en eau, le toboggan fait 3 ou 4 bons mètres.
Plus bas dans la crête de l'Etoile (la chronologie de la course est plus ou moins respectée dans l'ordre des photos, avec mes excuses...)
Du pur Dévoluy!
Il y a un spit juste au-dessus. La gueule du chourum Olympique attend toujours patiemment, quelques dizaines de mètres plus bas, mais le rocher est très sain à cet endroit. On peut effectivement dire que c'est le passage le plus délicat de la course.
Le col entre les deux est un dédale de cheminées, tours, vires, grottes, arches...
Comme promis dans la discusion "Rencontre au sommet" initiée par GLaG, voici la photo des arches situées entre les deux sommets du Ferrand. On les voit ainsi depuis le tunnel qui y mène, ce qui accroît encore l'impression de mystère et même d'incompréhension de cette architecture unique et incroyable. Le fait qu'il y ait autour du Ferrrand au moins cinq autres merveilles naturelles du même acabit (c'est le constat provisoire que j'ai établi au cours de mes pérégrinations durant cette belle et froide Toussaint) fait du vallon de Charnier un site unique dans les Alpes.
Ou la progression de l'automne : les hêtres n'ont plus de feuille, cet arbre est bien jaune, les mélèzes au loin sont encore verts.
Lever de soleil au dessus du vallon de Truchière. Bon d'accord, j'ai déjà fait mieux...
Le haut du Vallon du Grand Villard : le vallon, les barres rocheuses qui le ferment, le Chourum Olympique et les sommets du Grand et Petit Ferrand.
Bernard et Pascal remontent la crête de l'Etoile.
C'était bien la peine que je me fatigue à monter le trépied une heure plus tôt pour faire une photo avant de redescendre : j'aurais dû attendre tranquillement, couché dans l'herbe, l'arrivée de Bernard et Pascal. Cela m'aurait évité de remonter en courant devant eux pour les photographier ici...
Toujours dans le vallon de Charnier, cette photo est une bonne illustration de "l'appel de l'arche", qui, dans sa forme aigüe, s'appelle l'archite.
L'archite devrait normalement se soigner (repos, tranquilisants, lectures pieuses), mais on ne connait pas de guérison avérée. Les rechutes (au sens médical, rassurez-vous) sont plutôt la règle. C'est bien dommage.
En redescendant dans le vallon de Charnier, assez haut en rive gauche, il y a quelques arches : voici la première.
En redescendant du Grand Ferrand, sur la crête menant au pas la Cloche, un petit coup d'oeil sur le chemin parcouru (en pointillé, le passage dans la grotte).
Je n'avais pas de grand angle suffisant pour avoir toutes les arches incroyables qu'il y avait au-dessus de nos têtes : quelle complexité !
Au-dessus, le pierrier merdique qu'il a fallu remonter.
On distingue la sortie de la grotte, mais il faut encore galérer pas mal pour l'atteindre.
Nous sommes juste au dessus du chourum olympique. On voit à droite les gradins rocheux sur lesquels nous avons progressé par la suite. Glissade fortement déconseillée.
Début de la traversée, dans des pierriers moyennement confortables. On voit l'ouverture du chourum en bas à gauche de la photo.
On s'était à peine quittés depuis 1 mn 43 : Glag, petit point minuscule sur le replat herbeux au centre de la photo...
Qui voilà ? Notre photographe de service, qui était en train de redescendre, parce que la lumière, c'était plus vraiment ça (et nous on pue le gaz, bien sûr) ... .:D