facebook pixel

Rendez-vous à Vallon Pierra

Rendez-vous à Vallon Pierra

Sur cette photo, prise en hiver, est tracé l’itinéraire que j’ai suivi pour remonter dans les Crances (grand merci à Scal pour son aide en informatique…).
Les traversées horizontales sont évidentes, et entre chacune d’elles se trouve ce que j’ai désigné par « les barrières » : la 1ère, la 2ème, la 3ème et la dernière, la 4ème qui permet enfin d’accéder aux pentes d’herbe. Ces barrières coupent le versant quand on veut le parcourir du bas vers le haut.
Mais il y a aussi les éperons, 12 selon mon décompte (en partant à gauche des Charances de Ferrand, jusqu’à droite, à ce que j’appelle l’arête des Ponches). Ces éperons hachent le versant, si on voulait le parcourir horizontalement entre les deuxième et troisième barrières. L’itinéraire, lui, remonte sur le 6ème éperon, puis traverse à droite jusqu’au 8ème éperon.

La boite, le crayon et le carnet...

La boite, le crayon et le carnet...

Le petit rond rouge tracé sur l’itinéraire correspond à une particularité.

Il s’agit d’un petit abri de pierres, à fleur de versant, dans les herbes, abri suffisamment enterré pour ne pas faire prise aux avalanches de printemps.
Sous les pierres il y a une boite en fer, une boite du même modèle que celles dans lesquelles on met le kilo de sucre en morceaux.
Dans la boite, il y a un crayon papier (cela résiste au gel !), ainsi qu’un petit carnet ; le tout est protégé dans un sac étanche.
Les pages 1 et 2 sont signées : par Scal à 6h30 le matin, au départ de nos balades respectives, et par moi-même à 11h30, une fois sorti des Crances et parvenu dans les herbes.
Ce carnet attend, là, comme le ferait un cahier de refuge (mais sans le refuge), que d’autres, qui passeraient ici, y mettent aussi leur griffe.
Ce jour-là, je serai enchanté, vraiment heureux, d’offrir alors le verre de l’amitié au randonneur(euse), qui aura laissé sur ce petit carnet la trace de son passage.

Scal ne le savait pas, mais il a, en fait, déjà inauguré cette tradition nouvelle…

A bon entendeur !!!

Le 6ème éperon, en herbe, est magnifique...

Le 6ème éperon, en herbe, est magnifique...

Je remonte sur l’un des nombreux éperons qui constituent la partie centrale du versant des Crances (en partant de la gauche, il s’agit ici du 6ème éperon !).
Monter sur l’herbe est vraiment agréable.
Vers le haut, dans l’exact prolongement de l’éperon, se devinent tout à peine, les pentes herbeuses des Charances de Vallon Pierra. L’effet de perspective est trompeur, et l’on ne voit pas la longueur de ces pentes supérieures. Entre elles et ici, il y a les deux dernières barrières rocheuses à franchir.

Au pied de la deuxième barrière

Au pied de la deuxième barrière

(Erreur de commentaire !!!
C'est pour cette photo qu'il faut lire :
"L'éperon herbeux et facile vient buter ici contre les falaises de la deuxième barrière : cela ne passe pas directement. Il faut aller sur la gauche pour trouver le passage qui permettra de la franchir. Le cheminement passe donc au pied du petit surplomb de forme triangulaire que l'on voit à gauche. Les choses se compliquent d'un cran, maintenant.")

Quant à la photo précédante, on pourrait écrire : "Sur la droite, c'et difficile. Bien trop difficile !!!"

Tête de Vallon Pierra versant nord ouest

Tête de Vallon Pierra versant nord ouest

Cette photo hivernale du versant nord ouest de la Tête de Vallon Pierra est la meilleure que j'ai pour rendre compte de l'ensemble de ce secteur. Bien sûr, la sortie qui correspond à l'itinéraire a été faite en été !!!
Le départ se fait en bas, dans le creux de la vallée, à l'endroit ou le blanc de la neige fait une pointe vers le bas au milieu du noir.
La sortie se fait en haut, à la Tête de Vallon Pierra.
Entre les deux, 700 m de dénivelé dans les pentes raides des marnes, plus 500 m dans les pentes d'herbe, vertes et douces.

© 2024 bivouak.net, ainsi que tous ses membres, ne sauraient être tenus responsables en cas d'incident. Sachez faire preuve de discernement et de prudence en toutes circonstances. Soyez responsables...


Identification