Ici, ce n'est plus l'Ebron, mais déjà le lac du Monteynard.
Baignade assez particulière, dans des eaux où l'on a encore pied longtemps.
Cette partie des gorges est très agréable : un trottoir de dalles inclinées, en rive droite, permet de franchir la centaine de mètres en question sans aucun souci. Et juste à sa gauche, l'eau de l'Ebron coule vivement : c'est super sympathique !
Quand on est au bord de l'eau, voilà ce que cela donne...
Calme, douceur, fraîcheur, chaleur,... donc farniente !
Ici, c'est la partie centrale du méandre.
Vu d'en haut, voici donc le méandre d'Avianne.
En fait, on n'en voit que la partie aval, car mon appareil photographique ne s'appelle pas "drone" et qu'il manque le début de ce virage de l'Ebron. Et que pour voir le tout en un seul coup, il faudrait alors utiliser un hélicoptère ou un avion.... Bon ce n'est pas dans mes moyens.
Mais quand même, vu comme cela,..... quand même,.... vous devriez ressentir le charme des lieux, et l'envie d'aller toucher l'eau.
Non ??
Lors du retour, nous redécouvrons un paysage plus ouvert, et qui serait plus sympa si ce n'était la chaleur du jour.
La photo ne rend pas l'emprise de la chaleur, ce jour-là...
Et l'envie de se tremper dans l'eau nous est coupée par la couleur marron du ruisseau.
Cette couleur est due au fait que l'eau à "frotté" contre les coulées de boue - maintenant séchée - qui ont glissé jusque dans le lit du Riffol. C'est vraiment dommage !
Quand on compare la largeur du ruisseau ce jour-là (moins de 2 mètres) avec la largeur du lit creusé lors des crues temporaires (disons entre 8 et 10 mètres), on prend bien la mesure de ce que les orages tombant sur les gorges du Baconnet peuvent provoquer comme phénomène de grande ampleur.
J'aurais bien envie de voir cela, mais d'en haut, et pas depuis le fond du lit du Riffol !
Jamais je n'aurais pu imaginer un tel décors, si près de Grenoble, dans le Trièves...
Ici, bien sûr il y a toute cette végétation.
Mais si, par l'imagination, on se prend à essayer de la soustraire du paysage, alors on peut presque se croire dans l'Aïr, au détour d'un oued dans le massif montagneux...
Et derrière ce coude, peut-être vais-je rencontrer le capitaine de Saint-Avit, cherchant Antinéa...???
Depuis les hauteurs de la rive gauche, l'Ebron présente ici ses derniers méandres avant de couler dans le lac du Monteynard.
Quand même impressionnant de voir ces échafaudages mis en place pour élargir le tablier du pont .:shock:
Si l'on s'approche beaucoup, les embruns finissent pas mouiller l'objectif ! .:lol:
Une fois au pied de la chute, on comprend mieux les étages successifs qui imposent à l'eau tous ces rebonds.
En arrivant en bordure des gorges de l'Ebron, ici hautes d'une quarantaine de mètres, la cascade apparaît, mais pas dans toute sa dimension. Il faut ruser pour en photographier la plus grande partie.
Cette fois-ci, il s’agit du confluent Ebron et Riffol-Grosse Eau.
Photo toujours en direction du sud.
En regardant bien dans l’angle à droite en bas, on repère l’eau du Riffol qui est boueuse.
Descente tranquille dans cette zone des gorges.
Quand le soleil est là, quel plaisir !
On est ici au conflent de l'Ebron (à gauche) avec le ruisseau d'Orbannes (à droite).
Photo est prise en direction du sud.
Les marnes de la rive gauche de l'Ebron, que l'on voit là, font une cinquantaine de mètres de hauteur, et il est hors de question de pouvoir le grimper (sauf à tailler des marches au piolet !). Quant à la végétation au-dessus des marnes, elle est redoutable et nécessite une transformation en espèce "sanglier".
Torrent et ruisseau calmes aujourd'hui.
Direction plein sud, les gorges de l'Ebron se cachent sous le couvert forestier. Pourtant la pépite est là, dessous, et il faut aller la voir.
Au fond du panorama et comme un point d'orgue, un grand arc de montagnes qui donne le "LA" d'un paysage magnifique.
Sur la gauche, ce sont les 2 Ferrants : Petit et Grand.
Depuis les hauteurs de la rive gauche, l'Ebron présente ici ses derniers méandres avant de couler dans le lac du Monteynard.
A droite de la photo, et donc en rive droite du torrent, se voit la plage de galets où débouche la descente depuis l'éperon de Bouchaire.
Ce versant de Bouchaire est bien raide, mais finalement moins raide que celui d'en face ! Cette rive gauche tombe sur presque 200 mètres de haut.
Sinon, l'Ebron est là tout beau et calme, dans un niveau d'eau assez classique semble t-il.
Quand, au détour d'un arbre, une telle vision s'est présentée, alors oui ! l'envie de descendre jusqu'au lit du torrent m'a pris, et je me suis juré que j'irai me baigner dans cette eau bleu-verte magnifique....