La Fontgerouse entre Saint-Etienne et Rochetaillée
en boucle par la crête

Situation

Vue sur Rochetaillée depuis la Madone
  • Altitude départ : 615
  • Altitude sommet : 860
  • Dénivelé : 445
  • Distance : 8 km
  • Temps de montée : 1h50
  • Temps de descente : 1h10
  • Orientation : Toutes
  • Balisage : Souvent rien, sauf sur le tronçon du GR42 ; marques blanc-marron (m.b.m.) sur un tronçon de sentier du PNR du Pilat ; marques jaunes (m.j.) au tout début et à la toute fin.
  • Itinéraire :
    • possible avec des enfants
    • en boucle
  • Accès : Au Sud de Saint-Etienne, remonter le Cours Fauriel jusqu'au Rond-Point, puis de là (direction Rochetaillée) au carrefour du Portail Rouge où on se gare (nombreuses places le long des rues).


Proposé le Geoffroy Rémi

Trace GPS

  • Distance : 8.02 km
  • Dénivelé - : 444 m
  • Dénivelé + : 444 m
Proposé par Geoffroy Rémi

Itinéraire

Entre Saint-Etienne à Rochetaillée, pittoresque village du Pilat désormais associé à la ville des Verts (euh…) et du Design, il y a env. 4 bornes en voiture par la D8, mais seulement 2 à pied par le chemin, très fréquenté par les promeneurs,  qui relie directement en pente douce le parking du bout de la rue Paul Michelon au Sud de Sainté au cimetière de Rochetaillée.

Pas de quoi mettre un topo sur bivouak, donc.

Quoique… Vu qu’il y a près de 250m de dénivelé entre la grande ville blottie au pied du Pilat et le village associé qui, lui, est déjà niché en plein massif, et qu’une colline boisée mais parsemée de gros rochers (Pilat oblige !) et aux pentes plutôt raides les relie (mais elles se laissent monter et descendre un peu partout, sur et hors sentiers), eh bien il y là suffisamment d’éléments pour effectuer toutes sortes de boucles d’entrainement de 2-3 heures, voire plus, sans jamais refaire exactement le même itinéraire.

En voici donc un exemple, variable à l’infini…

Du carrefour du Portail Rouge, suivre sur env. 300m, sur le trottoir à gauche, la D8 vers Rochetaillée. Prendre ensuite la première rue à gauche (Allée Jacques Thoinet, impasse, m.j.). Au bout (poteaux), continuer en face jusqu’au poteau suivant (départ des sentiers). Là ne pas poursuivre en face (SE, m.j.) sur sentier dit "de l’Aqueduc" (parallèle à la D8 qu’il surplombe, cet aqueduc alimentait, avant les barrages, la ville de St-Etienne en eau potable issue des hauteurs du Pilat), mais prendre à gauche, et peu après encore à gauche, le sentier montant.

Ce sentier caillouteux (première montée raide du circuit) remonte ici toute la pente S de notre colline de Fontgerouse qui sépare Saint-Etienne de la vallée du Furan. Il débouche à 735m sur le large GR 42 en provenance de la Métare : sur le promontoire rocheux à droite, premier belvédère avec vue sur la vallée du Furan juste en-dessous, le Guizay sur la colline en face et, au loin, la ligne des montagnes de la Haute-Loire jusqu’en Ardèche.
Après quelques mètres sur ce GR (qui mène à Rochetaillée), le quitter pour prendre la sente à droite (SE). À la première bifurcation, prendre à nouveau celle qui descend à droite. Idem aux deux suivantes. À la 4e (arbre à 4 troncs), descendre au mieux hors trace droit dans la pente (ce sous-bois se prête à merveille à ce petit exercice incontournable !) : on rejoint ainsi immanquablement, un peu plus bas, le fameux "Sentier de l’aqueduc", qui surplombe la D8 en parallèle. Suivre à gauche ce sentier en montée douce jusqu’à apercevoir, sur la gauche, une sente qui mène à la large tranchée du gaz (repères : mon petit cairn à gauche du sentier, et à peine plus loin à droite, de l’autre côté de la D8, un portail sur un terre-plein ceinturé d’une murette en pierres). Balisée par des plots jaunes, elle monte en sous-bois droit dans la pente.  

Remonter alors cette tranchée, qui va croiser une piste et deux sentiers (deuxième montée raide), jusqu’à la crête. En haut, on bénéficie d’une petite fenêtre de chaque côté, au N sur Saint-Etienne, au S sur le versant opposé de la vallée du Furan. On retrouve là le GR42, et cette fois on le suit à droite (E). Il mène paisiblement au grand carrefour de chemins de la Croix du Perthuis (791m, vue sur Saint-Etienne, les Monts du Lyonnais et ceux du Forez). Là on le laisse (il tourne à droite vers Rochetaillée) pour continuer en face, toujours en crête, en nette montée (m. b. m.). Ce chemin va traverser une petite clairière, puis poursuivre jusqu’au point haut de notre circuit (860m, petite éminence à gauche au-dessus du chemin).

Puis, de retour sur le chemin, descendre encore sur quelques mètres jusqu’à une fourche où la branche de droite mène à la statue toute proche de la Madone (830m) : splendide vue plongeante sur Rochetaillée (avec son église et son château), la vallée du Furan vers le Gouffre d’Enfer et Roche Corbière (et au-dessus, au fond, le plateau de la Barbanche).

Revenir de quelques pas en arrière et continuer sur le chemin en face (NE) qui franchit la crête et redescend sur le versant opposé (belle vue bien dégagée sur les Monts du Lyonnais et les Crêts vers Salvaris). Au bas de la pente, on croise le fameux chemin de 2 km qui relie Sainté à Rochetaillée. On va d’abord le suivre à droite en descente jusqu’au proche cimetière de Rochetaillée, qu’on longe, puis jusqu’au virage serré à droite (nouvelle vue sur le village), après lequel on fera demi-tour.

Mais ici on peut bien sûr aussi poursuivre et visiter le village, avec sa belle église médiévale et les restes encore imposants de son château féodal… voire même poursuivre sur le GR 42 qui file derrière le château vers le Bessat etc. – mais là c’est une autre histoire…

Pour notre demi-tour, prendre à droite après le virage serré le sentier qui remonte vers le cimetière et rejoindre ainsi notre voie de tout à l’heure. La suivre jusqu’au débouché du chemin qui redescend de la Madone. Là, ne pas remonter à gauche vers la Madone mais poursuivre sur le large et confortable chemin "des promeneurs". Ce chemin en balcon et en descente douce (NW puis W) est très fréquenté ; il offre en permanence de très belles vues sur la vallée entre St-Chamond et Terrenoire/St-Etienne et, au-dessus, les Monts du Lyonnais - par temps clair on devine même Lyon tout au fond.

Plus bas, ignorer à une fourche un chemin qui remonte à gauche (vers le Croix du Perthuis). Continuer à descendre jusqu’au parking (710m, maison enclose à droite) qui se trouve à l’extrémité supérieure de la rue du Dr Paul Michelon (autre point de départ possible pour notre boucle, soit dit en passant).

Là, repérer à gauche de départ d’un chemin montant (S). S’y engager, et rester sur ce chemin principal jusqu’à ce qu’il passe sous une maison ruinée à gauche ("La Roche" sur la carte). Juste après cette maison inachevée, monter à gauche sur le talus (trace) et suivre cette sente qui va obliquer à gauche peu après pour monter, à nouveau droit dans la pente, suivant une autre tranchée du gaz (SE, non tracée sur IGN, troisième montée raide). Elle traverse le chemin qui mène à la Croix du Perthuis, puis débouche tout en haut sur le chemin de crête (sentier du PNR) de tout à l’heure. Il reste à redescendre ce chemin à droite jusqu’au carrefour de la Croix du Perthuis, déjà croisé à la montée.

Mais cette fois, on va prendre le deuxième chemin à droite (panneau "Parc de l’Europe" , m.j.). Il descend d’abord en sous-bois (NW) en direction du quartier de la Métare de Saint-Etienne. À une bifurcation (petite "usine à gaz" à droite), continuer en face. Le chemin se transforme en rue goudronnée : c’est la rue Claude Berthier. Il suffit alors de suivre cette rue qui poursuit dans la même direction  (NW), puis se prolonge avec la rue Virgile (W), qui débouche directement sur le carrefour du Portail Rouge, point de départ de la rando.

Note : entre le sentier de crête et celui de l’Aqueduc, il est possible à peu près n’importe où de monter ou descendre hors trace. Le petit échantillon du topo n’est là que pour donner un petit avant-goût de la chose…


A voir sur le web

Difficultés

Trois montées assez raides en pleine pente (D+ entre 80 et 110m pour chacune)

Commentaires itinéraire

Sortie : Une rando patchwork

Drôle d’idée d’imaginer un topo de rando à l’intérieur de la commune de Saint-Etienne… Certes, cela fait 10 ou 20 ans ou plus, que sais-je, que je m’entraine régulièrement, et souvent avec Sylviane, par mini-sorties d’1 à 2 h au plus, à deux pas de chez moi sur la colline de Fontgerouse - colline d’ailleurs non comptabilisée dans notre ville « aux 7 collines ». Ses deux versants n’ont plus aucun secret pour moi. Je les ai grimpés et dévalés tant de fois en tous sens, y compris hors trace, et toujours au hasard de mes envies du moment, que je pourrais le faire les yeux fermés (enfin, presque…).

Et voici que l’autre jour l’idée m’est venue d’essayer d’agencer les meilleurs de ces morceaux épars du puzzle pour en faire un « vrai » petit circuit de rando. Je m’acharne donc sur ma carte IGN. Puis, une fois satisfait du résultat, il ne me reste plus qu’à le réaliser sur le terrain, histoire de me faciliter la rédaction du topo.

Ce jeudi après-midi justement, après plus de deux mois de grisaille et de ciel plombé « qui pèse comme un couvercle », le soleil est enfin de retour. Ni une ni deux, me voici dehors dans les starting-blocks à quelques minutes de chez moi. Malgré le froid assez vif, c’est tout enchanté de l’aubaine que je me propulse au départ du Portail Rouge.

Très vite, ça monte raide, entre chênes et bouleaux, un plaisir sans mélange. Jamais je n’avais trouvé cette montée aussi brève ! Et en haut, la vue vers le sud depuis mon premier belvédère rocheux me fait l’effet d’une apparition, avec ce beau ciel à la fois lumineux et tourmenté.

La suite tiendra toutes ces promesses : alors que je connais presque par cœur tous les coins et recoins de ce circuit bricolé à ma façon du jour, je crois ne jamais les avoir vus dans une lumière aussi douce, aussi mordorée, qui ne fera que s’accentuer au fur et à mesure de l’avancée de l’après-midi, avec des ombres projetées de plus en plus imposantes… Par contraste le bleu du ciel fait ressortir encore plus intensément les couleurs quasi automnales des sous-bois

Bien sûr je croiserai quelques congénères ici ou là, parfois accompagnés de leur chien, mais juste ce qu’il faut pour ne pas me sentir seul au monde.

Puis, une fois à la Madone au-dessus de Rochetaillée, je vais évoluer à la lueur du soleil qui s’apprête à se coucher derrière la colline du Guizay. Sur le chemin « des promeneurs », je vois le ciel s’embraser de plus en plus devant moi, pendant que les moutons paissent paisiblement dans le pâturage qui domine Saint-Etienne et la vallée du Janon, face aux Monts du Lyonnais.

Puis, après mon troisième et dernier raidillon, vite expédié, il ne me reste plus qu’à replonger rapidement dans la ville dont les premières lumières s’allument peu à peu. Elle m’offre même l’ultime faveur d’un minuscule échantillon de coucher de soleil rougeoyant droit devant moi, rue Virgile, entre murs d’immeubles et vieux arbres immenses qui, heureusement pour nous, sont encore légion un peu partout au cœur de notre ville aux sept (ou huit ?) collines…

 


Départ du 1er raidillon
Du 1er belvédère, Le Guizay et l'ouest de Saint-Etienne
Descente hors trace vers le sentier de l'aqueduc
Sur le sentier de l'aqueduc
Sur le GR42 (sentier de crête)
Croix du Perthuis (on poursuit en face)
Point haut du circuit
Arrivée à la Madone
Vue sur Rochetaillée depuis la Madone
Vue sur Saint-Etienne depuis le chemin des promeneurs
Sur le chemin des promeneurs
3e et dernier raidillon (en haut, sortie sur le chemin de crête du PNR)
Retour dans la ville (fragment de coucher de soleil au fond)
Guizay et Haute-Loire depuis la Madone
  • Date : 09-02-2023
  • Durée : 3h
  • Dénivelé : 445 m
  • Distance : 8 km

Commentaires

Luc
14-02-2023 22:17:41

Jolis contrastes à la porte de la city ! 

 


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