Panorama NE du Col du Rognon sous l'Aiguille du Midi, pour la discussion :
http://www.bivouak.net/forum/viewtopic.php?t=10836&start=0&id_sport=2
(calculé avec outil perso utilisant les reliefs numériques "Alpes à 1 seconde d'arc" du site www.viewfinderpanoramas.org de Jonathan de Ferranti)
Panorama NE du Col du Rognon sous l'Aiguille du Midi, pour la discussion :
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(calculé avec outil perso utilisant les reliefs numériques "Alpes à 1 seconde d'arc" du site www.viewfinderpanoramas.org de Jonathan de Ferranti)
Réglages de l'outil d'Ulrich Deutschle pour le panorama NE du Col du Rognon sous l'Aiguille du Midi
http://www.bivouak.net/album_photos/photos.php?id=47815&id_sport=2
pour la discussion
http://www.bivouak.net/forum/viewtopic.php?t=10836&start=0&id_sport=2
Panorama NE du Col du Rognon sous l'Aiguille du Midi, pour la discussion :
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(calculé avec l'outil de Ulrich Deutschle)
Tiens, voilà une vue complémentaire de la partie en face sud des vires de la Tête de Garnesier. On distingue beaucoup mieux le www.bivouak.net/album_photos/photos.php?id=12960&id_sport=2 qui permet de passer du 2ème au 3ème niveau de vire.
La photo est prise non loin du Roc de Plate Cuche par un beau soir du début Août en descendant du "circuit des 4 cols".
J'ai retracé approximativement les itinéraires de www.bivouak.net/album_photos/photos.php?id=10905&id_sport=2 en reprenant les mêmes couleurs. C'est sans garantie pour les itinéraires du bas (en rose) car je ne les connais pas.
Photo prise dans l'axe du Vallunga : immense auge verdoyante qui débouche à Selva Gardena dans les Dolomites (massif du Puez).
Photo de M. Stefano Pizzetti de l'arche située à proximité du Rifugio Stevia (Val Gardena, Dolomites) lorsqu'on y arrive par le sentier "La Palota".
Voir www.bivouak.net/forum/viewtopic.php?t=6398&start=90&id_sport=2 sur le forum.
Voir www.flickr.com/photos/spizzetti/1479088288/in/set-72157602247694700/ qui vaut le détour.
Le versant sud de la chaîne des Cir (Dolomites).
C'est leur versant nord que l'on voit au fond de la photo de l'arche mystère.
Voir www.bivouak.net/forum/viewtopic.php?t=6398&start=90&id_sport=2.
A la demande de TrekMi (voir www.bivouak.net/forum/viewtopic.php?t=6398&start=90&id_sport=2), voilà un zoom (à peu près ce que je peux faire de mieux avec cette vieille photo pas très nette) de l'arche mystère dolomitique.
Les sommets à l'arrière-plan sont très connus et très fréquentés, mais plutôt sur l'autre versant (sud). Ca doit quand même rester identifiable pour des connaisseurs.
Sur la longue crête très panoramique qui relie le Chamousset à la Tête de Garnesier (Dévoluy). Ambiance et chamois !
Allez, pour agrémenter la trève hivernale, une petite photo d'arche pour mettre sous la dent des spécialistes... Peut-être trop typique donc trop facile ? On verra bien... à vous de jouer !
Depuis le promontoire de la vire supérieure : large panorama vers l'ouest entre la crête du Chamousset et le Roc de Garnesier.
Ce jour-là, le Grand Ferrand (dans l'échancrure entre le Roc de Garnesier et la Tête de Vachères) s'était coiffé de blanc, témoignant des conditions météo exécrables que nous avons connues en cette troisième semaine d'Août.
On a eu de la compagnie jusqu'au sommet. Une bonne dizaine de vautours tournoyaient au-dessus du Roc de Garnesier, nous ont aperçu et sont venus tournoyer juste au-dessus de nous... au cas où...
A droite de la photo, on voit la petite langue de pierrier que l'on doit descendre (prudemment) pour atterrir sur la vire supérieure, probablement à l'endroit où débouche le couloir d'escalade emprunté par www.bivouak.net/topos/course.php?id_course=2464&id_sport=2.
Un peu plus loin, on arrive à un premier large promontoire herbeux qui offre cette vue imprenable sur la vire dominée par le sommet.
Pour passer de la vire médiane à la vire supérieure, la solution la moins téméraire consiste à contourner à l'horizontale sur la vire médiane en direction du versant sud. Après franchissement d'un petit ressaut rocheux descendant, on trouve le bas de ce large couloir, assez raide, qui se remonte tant bien que mal mais sans grosse difficulté.
Sur cette photo, on voit le couloir en perspective et Benoît au premier plan qui en termine. La vue plongeante sur le torrent de Garnesier et l'alpage des Chabottes à l'arrière plan peut servir à mieux se repérer lorsqu'on est sur place (l'itinéraire étant un peu tortueux).
En haut du couloir, on débouche sur des pentes herbeuses beaucoup moins raides par lesquelles on peut sans doute grimper directement jusqu'au sommet (cf. description de Bernard Mazas).
Mais pour les explorateurs et amateurs d'ambiance et de panorama, ce serait dommage d'en rester là, car en re-contournant horizontalement en sens inverse (vers le versant ouest), on trouver l'amorce d'un pierrier descendant assez raide qui atterrit sur la vire supérieure.
Après avoir traversé sous l'austère face nord-ouest, on parcourt la première vire : elle comporte un petit pierrier un peu pénible à remonter, mais offre surtout un balcon très esthétique au-dessus du Pas de l'Ane.
Elle débouche sur un petit replat herbeux rassurant, qui permet de souffler confortablement après les passages souvent étroits et toujours déversants sur la vire.
En se retournant, on a cette perspective vers le Roc de Garnesier qui semble accoudé à la paroi qu'on vient de longer.
Au col de Corps, la vue écrasante du Roc de Garnesier laisse Benoît rêveur. Des souvenirs nous reviennent de www.bivouak.net/topos/course.php?id_course=2303&id_sport=2 sur les contreforts de ce géant.
On souffle sous le pylône en arrivant au col de Corps, tout en examinant d'un oeil inquiet la suite de l'itinéraire qui va nous faire traverser dans l'ombre sous l'impressionnante face nord-ouest de la Tête de Garnesier.
La montée du col de Corps est un peu fastidieuse et enlaidie par des pylônes électriques peu esthétiques, mais heureusement on peut se retourner et profiter du panorama sur le vallon de l'Abéou et ses alpages idylliques que l'on vient de quitter.
Mais oui, c'est bien là-haut qu'on va...
On voit bien la grande épaule où on va arriver juste sous le sommet à droite (mais on n'y accède pas par ce versant).
Par contre on voit aussi parfaitement "l'escabeau" final et là, aussi incroyable que ça puisse paraître, c'est bien sur ce versant qu'on le gravit.
Depuis le fond du vallon de l'Abéou, après avoir dépassé les chalets de Chazal, un assemblage panoramique montrant le rempart en apparence infranchissable des sommets et des cols environnants.
De gauche à droite : la Tête des Ormans, le Pas l'Agneau, la Tête de Garnesier, le Col de Corps, le Roc de Garnesier, le Col du Bouffet, le Haut Bouffet, la Crête du Vallon et la Tête de Merlant.
Photo prise à la fourche des routes forestières (point 1232) à l'entrée du vallon de l'Abéou. Vue sur Vachères à droite et l'arrière de l'Aiguille du Haut Bouffet.
Si on se laisse entrainer tout droit à travers la falaise, on tombe assez vite sur une impasse, sous la forme d'un gros couloir très scabreux à franchir. Je suis descendu dedans pour voir de plus près : les spécialistes des pentes raides dévoluardes pourront sans doute remonter pour atteindre l'arbre de l'autre côté, mais la manoeuvre est délicate, fatigante, peu efficace et peu élégante par rapport à l'autre solution proposée ci-dessous.
De ce point, les dévoluards aguerris pourraient aussi tenter d'escalader tout droit vers les pentes d'herbe supérieures, à travers les étages de rochers pourris et fissurés qui le long de l'épaule qui remonte en bordure du couloir, mais objectivement je déconseille car les traces de fragilité du rocher sont légion à cet endroit. Personnellement j'ai fait demi-tour en moins de 10m.
Pour franchir l'obstacle, la solution la plus praticable que j'ai trouvée est de bifurquer dès le bas pour emprunter une étroite vire herbeuse (un peu raide au début) qui permet de rejoindre une zone plus tranquille d'où on accède sans problème à l'alpage de Vachères par le large col herbeux qui coiffe cet escarpement des Parjis Clos.
Le vieux sentier monte en zig-zag dans l'ombre à droite.
Si on se laisse entrainer tout droit à travers la falaise, on tombe assez vite sur une impasse, sous la forme d'un gros couloir très scabreux à franchir.
La solution pour passer est de bifurquer dès le bas pour emprunter une étroite vire herbeuse (un peu raide au début) qui permet de rejoindre une zone plus tranquille qui permet de rejoindre sans problème le large col herbeux et l'alpage de Vachères.
Coucher de soleil fantomatique au Col des Aiguilles. Il est déjà 17h15 en ce 7 Novembre. Après une magnifique journée, la température est en chute libre. Maintenant il va falloir descendre et laisser la montagne dormir tranquille.
Si je n'avais pas maladroitement déclenché une bruyante chute de gravillons, j'aurais sans doute pu les photographier de plus près.
Pour ceux qui se demandent où se trouve l'arche dont la photo a été postée par Pascal Sombardier, on la distingue parfaitement depuis le sommet de l'Aiguille Sud (Haut Bouffet), ici sur une photo prise en 2006. Beaucoup de randonneurs habitués de ce "classique" l'avaient sans doute déjà aperçue, et grâce à Pascal savent à présent à quoi elle ressemble de près.
Cette trace annule et remplace celle que j'avais donnée dans la version originale du topo : l'accès à l'Aiguille Nord depuis le Col des Aiguilles se fait bien plus directement et confortablement en suivant l'épaule qui monte depuis le col pour contourner vers la droite par-dessus un petit ressaut rocheux. On rejoint sans problème les pentes herbeuses supérieures.
Zoom sur la photo précédente : on voit bien le "balcon" qui semble s'ouvrir au beau milieu de la partie la plus verticale de la muraille Nord de Vachères, près de 1000 mètres au-dessus de la combe de Moujious.
Me trouvant cette fois du bon côté du ranc, je ne pouvais pas résister à l'envie d'aller sur le piton détaché de la falaise dont les chamois semblaient tant apprécier la vue lors de ma précédente visite.
Effectivement, le point de vue est extraordinaire, en particulier pour contempler l'interminable verticalité de la muraille qui domine les pierriers de Moujious... et là... un détail attire l'attention... oui, là... une bonne cinquantaine de mètres sous la crête : un trou !! Que dis-je un trou ? Un balcon, très probablement le débouché d'une grotte en plein milieu de la falaise. Autant dire que ça donne envie d'aller s'y mettre rien que pour les sensations fortes ! Pourrait-il s'agir de l'embouchure d'un boyau praticable partant de l'autre versant, comme la "cuvée des Ours" au Granier en Chartreuse ??
Tracé approximatif du nouvel itinéraire exploré en Novembre 2007 et aboutissant directement au sommet de la Tête de Vachères. Contrairement à ce que suggère la photo, le passage le plus "chaud" se situe dans la petite traversée horizontale vers la droite, juste avant la dernière diagonale. Il y a peut-être mieux en contournant un peu plus à droite mais la zone est de toute façon très raide. Les personnes peu à l'aise dans les pentes raides préfèreront l'accès décrit dans le topo original.
A la "descente" : le panorama sur la Jarjatte offert depuis la crête du Lauzon. Au premier quart gauche en bas, on reconnaît la forme organique (toujours aussi enherbée) du lac du Lauzon au fond de sa cuvette.
La face Ouest du Ferrand domine le haut des Charances, après avoir quitté le ravin en gradins qui permet de remonter confortablement (mais sportivement) les 200 derniers mètres.
Modeste tentative de rendre l'ambiance de la zone des "arches inter-ferrantes" par un patchwork de plusieurs photos juxtaposées. Malheureusement, l'endroit est un peu trop oppressant pour prendre le temps de peaufiner les prises de vue...
De retour sur le "plancher des vaches", on se sent beaucoup plus à l'aise que quelques minutes auparavant (de toute façon, après cette balade fortement "relativisante", on se sent à l'aise presque partout), surtout que le soleil se décide enfin à illuminer franchement la zone.
Autre vue sur la suite de l'arête avec une perspective légèrement différente : on voit peut-être le sommet, non pas en haut à gauche mais en haut à droite (une toute petite pointe qui dépasse à peine perceptible à travers les nuages).
Pour la méditation : vue depuis le col vers la suite de l'arête (ce n'est pas le sommet qu'on voit mais seulement un avant-sommet). La photo peine à rendre le spectacle réel, qui n'incite vraiment pas à pousser l'exploration plus loin.
Depuis le "haut" (plutôt le milieu en fait) du pierrier, un regard en arrière sur les pentes inhospitalières de ce vallon sauvage qui nous auront causé tant de souffrance.
Même photo que la précédente, mais avec un trait sur la trace que j'ai suivie pour remonter du pierrier jusqu'au petit col. Ce n'est sans doute pas la plus confortable (je serais tenté d'aller aussi explorer la "pseudo-vire" qu'on devine beaucoup plus haut juste sous la grande falaise) mais de toute façon c'est raide et on passe comme on peut.
Vue depuis le sommet de l'Aiguille Nord du Col des Aiguilles (lors d'une rando en 2005). Ce point de vue original sur la face Nord-Est du Roc de Garnesier m'avait donné envie d'aller explorer les pentes semi-herbeuses sous l'épaule Nord (à droite sur la photo).
En se retournant, voilà le cheminement suivi par le reste de sentier sur le versant "Fleyrard" des lames des Clausis.
Photo prise à l'endroit où la trace change de versant des lames des Clausis. Devant nous, l'étrave de la plus grande lame, qui forme la "proue" de cette barre spectaculaire.
Sur cet agrandissement d'une photo précédente, on a tracé en rouge l'itinéraire de descente du Col des Glandus. On atteint la brêche du Col des Glandus tout naturellement en longeant la crête, juste après avoir contourné l'Aiglière : l'endroit est très caractéristique. De là, il faut descendre prudemment jusqu'au pierrier qu'on peut dévaler (si on a envie), ou (plus prudent) traverser en diagonale pour attraper la croupe herbeuse qui descend jusqu'au lit d'un torrent (une des sources du Buëch).
Là, on rattrape en fait le chemin de la grotte des Clausis qui est entre autres décrit brièvement dans le livre "du Mont Aiguille à l'Obiou" de Pascal Sombardier (topo "balcons de la Jarjatte"). Il s'agit d'un chemin anciennement balisé en jaune qu'il faut suivre en commençant par remonter le petit ressaut très raide sur l'autre rive du torrent. Attention : le sentier a tendance parfois à se dédoubler (la faute aux nombreux moutons qui créent des faux sentiers) : rester attentif aux restes de balisage jaune pour ne pas se laisser embarquer dans les pentes très inconfortables en contrebas du sentier.
Le sentier conduit après quelques méandres à hauteur de la barre des Clausis. Là, il y a deux options :
=> traverser la barre des Clausis (tracé bleu) en continuant à suivre les balises jaunes (tâtonnements éventuellement nécessaires pour trouver le bon passage) qui rejoignent les cabanes du Fleyrard après une longue traversée de l'alpage du même nom (le sentier s'interromp au bout d'un moment et il faut couper à travers prés en repérant le balisage jaune "à vue" : tout cela est fort bien décrit dans le Sombardier) et la route forestière qui ramène confortablement jusqu'au fond du vallon de la Jarjatte
=> ou bien longer les lames des Clausis par la gauche (tracé rouge) : il y a une trace d'un ancien sentier, assez raide et pas très confortable mais ô combien sympathique (ouvrez les yeux !) qui au bout d'un moment repasse sur l'autre versant de la barre, juste avant d'arriver à la plus grande lame (noter les pointillés)
Et nous voilà repartis pour un très long cheminement aérien le long de la crête de la Rama en direction de l'Aiglière et du Col des Glandus, première brêche au nord du Col des Aiguilles permettant de descendre de la crête côté Jarjatte.
Une volute de nuages passe par-dessus la crête et produit cette vision fantômatique de la tour détachée de la falaise, plus pyramidale vue sous cet angle, mais non moins effrayante.
Devant cet aperçu de la suite de la crête jusqu'au sommet de la tête de Vachères que l'on voit au loin, voilà la bande de chamois dont nous avons troublé la quiétude en arrivant sur l'arête. Malgré la distance respectable qui nous séparait d'eux, ils ont continué à fuir vers les pentes pourtant abruptes du versant ouest de Vachères.
Sur le chemin vers l'extrémité sud de la falaise, on croise cette impressionnante figure de proue ruiniforme, qui incite à se tenir à distance respectable du bord de la falaise.
Et voici la vue que l'on a en se tournant vers le nord. Sa majesté le Grand Ferrand trône fièrement dans sa robe de pierriers. Au centre la tête de Plate Longue et le Rocher Rond (pas si rond que ça sous cet angle). Sur cette photo, on voit parfaitement l'itinéraire de descente que l'on rejoint au Col des Glandus (voir un zoom avec le tracé sur une photo suivante).