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Liste des articles avec François LANNES

Chanter louanges !

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Bivouak, Ton nom fait résonner en moi un torrent d’émotions qui, comme l’eau impétueuse dans la montagne, projette ses gouttes dans toutes les directions. Il y a l’émotion de la joie – si forte chaque fois (...).....

Nouvelles d’en montagne - 3 - Ancelin de l’hiver

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Cela faisait quelques temps déjà que j’avais en tête d’écrire des paragraphes qui mettraient en avant des lieux particuliers et emblématiques du Vercors. Pour être plus précis, il s’agissait d'abord des Hauts-Plateaux, mais aussi du Glandasse. Ces territoires si particuliers, dont l’ambiance qu’ils provoquent ne peut laisser indifférent, et dont la sauvagerie est si prégnante qu’elle finit par laisser des traces, ne me quittaient pas l’esprit. Alors, vouloir parler d’eux, tâcher de les raconter, d’accord ! Mais cela ne m’a semblé possible que si l’hiver faisait aussi partie de la danse. Voilà donc quelle était l’idée de départ…

Dévoluy, l'Incomparable !! -7- 5 mètres = 9 heures

5 mètres = 9 heures...
La randonnée dévoluarde amène parfois à une curieuse équation mathématique, et le lien qui unit l’une à l’autre, comme dans le titre ci-dessus, appelle forcement quelques explications.Lors d’une sortie dans le Dévoluy, faite l’été passé, j’étais arrivé sur un col de la montagne de Faraut. Ce col affiche une altitude de 2240 mètres, mais aucune carte n’en parle : sur cette crête, les reliefs sont trop rapprochés, entre les cols et les pointes, pour arriver à en faire un détail qui soit suffisamment clair. Et du coup, IGN ne précise pas tout.L’accès à ce col, facile et enchanteur, empruntait le versant ouest, bien à l’ombre aux heures matinales de ce mois de juillet quelque peu caniculaire.

Nouvelles d'en montagne - 2 - Pour un baiser

NOUVELLES D’EN MONTAGNE - 2 -Le texte ci-dessous s’est amorcé par l’écriture d’une poésie. Le thème tire son origine de quelques balades en Vercors, dont quelques-unes dans les pentes sous la Grande Roche St Michel, ainsi que de l’observation de la nature. C’est en raison de son côté imaginaire, que j’ai opté pour le classer dans « Nouvelles d’en montagne ». Toutefois, il ne s’agit pas d’une histoire proprement dite mais plutôt d’une contemplation. Quelques paragraphes en style narratif servent d’introduction afin d’amener le contexte et de faire pénétrer suffisamment dans l’atmosphère. Je vous livre donc ce patchwork de phrases et de vers.

Nouvelles d'en montagne - 1 - Le mur des Jaillets

Une fois n’est pas coutume, le texte qui suit n’est pas le récit d’une balade vécue. Il s’agit d’une histoire issue de l’imagination.
Dans cette « nouvelle », donc, l’invention est prépondérante et, selon la formule consacrée, toute ressemblance avec des personnes ayant existé serait le fruit du hasard.
Toutefois, une part de réalité en constitue quand même le socle.
En effet, lors d’une sortie d’automne, je me suis retrouvé dans un lieu si particulier, dans une ambiance si puissante, que j’ai eu envie d’écrire quelque chose qui s’appuierait sur ces sensations.
Alors, pendant la marche de retour à la voiture, un début d’histoire s’est créé dans la mémoire. Puis cet embryon s’est développé, par strates successives.
C’est ainsi que sont apparus deux personnages.
L’un est un homme : il s’appelle Adrien.
L’autre est… un mur !!

Ce mur, qui existe bel et bien, m’a vraiment marqué par sa dimension inhabituelle, son implantation, et la surprise qu’il a provoquée lors de sa découverte. Les interrogations qui se sont alors manifestées ont aussi alimenté cette envie d’écrire.
Du coup, pour moi, ce mur s’est imposé comme le personnage principal.

***

Pour les randonneurs qui vadrouillent dans les hauts-plateaux, ceux qui parcourent ces lieux un peu sauvages mais ô combien prenants, ce mur sera probablement aisé à situer.
Tant mieux !
Le but n’était pas de le cacher, mais plutôt de le mettre en avant.
En tout cas, c’est mon souhait…

Dévoluy, l'Incomparable !! -6- Un chamois

Quelque part au fond du cerveau était resté incrustée l’envie d’écrire ce qui s’était déroulé cette après-midi de septembre.
Un déclic a enclenché la décision…
Ecrire, c’est une façon de ne pas laisser filer dans le flou définitif du temps qui a tourné, les instants magiques, survenus en quelques minutes, voire en quelques secondes.
Ecrire, c’est aussi mettre dans un cocon ces impressions fugaces et ces sensations merveilleuses éprouvées alors, comme on le ferait avec des bijoux d’or fin dans un écrin de velours…

Mi-septembre.
J’étais allé faire une visite à ces fameuses vires de la face ouest / nord-ouest de la Tête de Garnesier, dont il avait été question dans un long fil de Bivouak.
La journée de balade fut pleine, trop pleine, de sensations pour que j’arrive à les restituer toutes en un seul texte. Je n’ai pas cette facilité d’écriture-là. Cela m’obligera donc à continuer, plus tard, le récit commencé aujourd’hui.
J’ai alors choisi de préserver d’abord ce moment de l’après-midi, une heure tout au plus, pendant lequel je n’ai plus été un randonneur solitaire, dans la montagne…

Dévoluy, l'Incomparable !! -5- L'affirmation.

DEVOLUY , L’INCOMPARABLE ! - 4 -




Aller à la découverte d’un chemin inconnu, avoir le sentiment d’être le premier à passer à cet endroit, telles sont les envies qui me tiennent depuis longtemps.
Chaque balade nouvelle doit s’approcher de ces critères,
pour trouver grâce à mes yeux.
Quand elle se présente alors, cette denrée si rare est goûtée avec le plus haut degré du plaisir.

C’est de cette façon que se sont produit les évènements, en ce qui concerne le pas de l’Arche, dans le Nord-Est du Dévoluy.
Par une information laconique, affirmant que ce pas existait bien,
Pascal SOMBARDIER me donnait l’impulsion suffisante, qui m’amena à vivre une de mes plus belles sorties, dans ce massif merveilleux.

Prolongeant celui de l’année dernière en terres de Beaufin, je partais, heureux, pour un deuxième beau Voyage…

Dévoluy, l'Incomparable !! -2- Le Pas la Cavale

Ce soir là, sur Bivouak.net, je lisais avec un plaisir intense une discussion de spécialistes du Dévoluy. Il y était question de chemins encore inconnus ou presque, et de leur re-découverte possible.

Emporté par mon enthousiasme et par l’envie de participer, je me suis immiscé dans ces explications. Sur la toile, j’ai alors fait un commentaire…

A la lumière des douze heures qui ont suivi cette intervention en ligne, je crois que j’aurais mieux fait de ne rien écrire ce soir là. Et d’aller me coucher !

Plaisirs à la Grande Roche St Michel -7- Merci à Mam !

Avec les années qui passent, les capacités du montagnard ne disparaissent pas. Elles se déplacent seulement…

Si, dans les premiers temps, ces capacités sont celles du sportif, celles de l’athlète et de ses exploits, je constate qu’ensuite ces capacités deviennent celles de l’observateur, celles de celui qui perçoit d’une façon peut-être plus intime ce qui se passe dans la montagne.
Il n’y a pas de hiérarchie de valeur entre les unes et les autres, mais simplement une adaptation à l’âge des tissus musculaires.

Je suis en train d’apprendre à connaître ces capacités nouvelles, en même temps que j’apprends à les écrire.
La surprise est de découvrir l’immense monde de sensations que cela ouvre.
La joie est de pouvoir se dire que rien n’est fini…

Plaisirs à la Grande Roche St Michel -6- En haut, sur les crêtes...

Cette courte balade s’inscrit dans la suite de celles que j’ai déjà faites à la Grande Roche St Michel, falaise qui se trouve juste au-dessus de chez moi.
Pris d’un intérêt peu logique pour ces cailloux calcaires, j’en fais le tour de toutes les façons possibles pour un randonneur. Et aujourd’hui ce sera par le haut.

Un peu comme d’un bon gâteau, dont on sait qu’il n’est pas infini, je croque à petite bouchée ce menu d’exception, afin de profiter à plein de chaque instant, et aussi pour en garder pour plus tard…

Plaisirs à la Grande Roche St Michel -5- Le balcon à Denis !

Toujours à la recherche des sentiers tracés par les chamois aux pieds des falaises, sur les sangles de Chartreuse ou bien encore sur les vires du Vercors, je me balade dans les moyennes montagnes de notre région. Cette idée là constitue pour moi tout à la fois un but nouveau et un moyen inédit de découvrir des panoramas enchanteurs, et d’éprouver des sensations intenses.
En particulier quand ces fameuses traces de chamois me conduisent non plus seulement aux pieds des falaises, mais bien dans leurs flancs aériens, là où le passage aurait semblé impossible à tout être humainement constitué…
Au sortir de l’une de ces balades, les souvenirs gravés un peu par force en moi, m’ont fait écrire le récit qui suit.

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