le passage-clé, avec petits gravillons, mais on n'est pas encore au stade actuel du passage de la vire Est de la Dent de Crolles avec la corde fixe
Tiens, voilà une vue complémentaire de la partie en face sud des vires de la Tête de Garnesier. On distingue beaucoup mieux le www.bivouak.net/album_photos/photos.php?id=12960&id_sport=2 qui permet de passer du 2ème au 3ème niveau de vire.
La photo est prise non loin du Roc de Plate Cuche par un beau soir du début Août en descendant du "circuit des 4 cols".
J'ai retracé approximativement les itinéraires de www.bivouak.net/album_photos/photos.php?id=10905&id_sport=2 en reprenant les mêmes couleurs. C'est sans garantie pour les itinéraires du bas (en rose) car je ne les connais pas.
Depuis le promontoire de la vire supérieure : large panorama vers l'ouest entre la crête du Chamousset et le Roc de Garnesier.
Ce jour-là, le Grand Ferrand (dans l'échancrure entre le Roc de Garnesier et la Tête de Vachères) s'était coiffé de blanc, témoignant des conditions météo exécrables que nous avons connues en cette troisième semaine d'Août.
On a eu de la compagnie jusqu'au sommet. Une bonne dizaine de vautours tournoyaient au-dessus du Roc de Garnesier, nous ont aperçu et sont venus tournoyer juste au-dessus de nous... au cas où...
A droite de la photo, on voit la petite langue de pierrier que l'on doit descendre (prudemment) pour atterrir sur la vire supérieure, probablement à l'endroit où débouche le couloir d'escalade emprunté par www.bivouak.net/topos/course.php?id_course=2464&id_sport=2.
Un peu plus loin, on arrive à un premier large promontoire herbeux qui offre cette vue imprenable sur la vire dominée par le sommet.
Pour passer de la vire médiane à la vire supérieure, la solution la moins téméraire consiste à contourner à l'horizontale sur la vire médiane en direction du versant sud. Après franchissement d'un petit ressaut rocheux descendant, on trouve le bas de ce large couloir, assez raide, qui se remonte tant bien que mal mais sans grosse difficulté.
Sur cette photo, on voit le couloir en perspective et Benoît au premier plan qui en termine. La vue plongeante sur le torrent de Garnesier et l'alpage des Chabottes à l'arrière plan peut servir à mieux se repérer lorsqu'on est sur place (l'itinéraire étant un peu tortueux).
En haut du couloir, on débouche sur des pentes herbeuses beaucoup moins raides par lesquelles on peut sans doute grimper directement jusqu'au sommet (cf. description de Bernard Mazas).
Mais pour les explorateurs et amateurs d'ambiance et de panorama, ce serait dommage d'en rester là, car en re-contournant horizontalement en sens inverse (vers le versant ouest), on trouver l'amorce d'un pierrier descendant assez raide qui atterrit sur la vire supérieure.
Après avoir traversé sous l'austère face nord-ouest, on parcourt la première vire : elle comporte un petit pierrier un peu pénible à remonter, mais offre surtout un balcon très esthétique au-dessus du Pas de l'Ane.
Elle débouche sur un petit replat herbeux rassurant, qui permet de souffler confortablement après les passages souvent étroits et toujours déversants sur la vire.
En se retournant, on a cette perspective vers le Roc de Garnesier qui semble accoudé à la paroi qu'on vient de longer.
Au col de Corps, la vue écrasante du Roc de Garnesier laisse Benoît rêveur. Des souvenirs nous reviennent de www.bivouak.net/topos/course.php?id_course=2303&id_sport=2 sur les contreforts de ce géant.
On souffle sous le pylône en arrivant au col de Corps, tout en examinant d'un oeil inquiet la suite de l'itinéraire qui va nous faire traverser dans l'ombre sous l'impressionnante face nord-ouest de la Tête de Garnesier.
La montée du col de Corps est un peu fastidieuse et enlaidie par des pylônes électriques peu esthétiques, mais heureusement on peut se retourner et profiter du panorama sur le vallon de l'Abéou et ses alpages idylliques que l'on vient de quitter.
Mais oui, c'est bien là-haut qu'on va...
On voit bien la grande épaule où on va arriver juste sous le sommet à droite (mais on n'y accède pas par ce versant).
Par contre on voit aussi parfaitement "l'escabeau" final et là, aussi incroyable que ça puisse paraître, c'est bien sur ce versant qu'on le gravit.
Depuis le fond du vallon de l'Abéou, après avoir dépassé les chalets de Chazal, un assemblage panoramique montrant le rempart en apparence infranchissable des sommets et des cols environnants.
De gauche à droite : la Tête des Ormans, le Pas l'Agneau, la Tête de Garnesier, le Col de Corps, le Roc de Garnesier, le Col du Bouffet, le Haut Bouffet, la Crête du Vallon et la Tête de Merlant.
Photo prise à la fourche des routes forestières (point 1232) à l'entrée du vallon de l'Abéou. Vue sur Vachères à droite et l'arrière de l'Aiguille du Haut Bouffet.
Désolé, je ne suis plus sûre de l'auteur de cette image bien pratique et précieusement conservée sur mon disque dur (impossible de la retrouver dans les fils du forum)
Une dernière longueur avant de prendre pied sur l'épaule où débute l'arête NE
Des passage plus délicats sur le dernier tiers. Attention, terrain très exposé !
La vire dévoile son secret : du bas il est impossible de déviner qu'elle traverse l'ensemble de la face
Après un samedi de tempête c'est un beau dimanche qui s'annonce.
Puisque mon dessin était une adaptation tentant de rétablir une perspective complexe, je préfère remettre une photo prise au télé de très loin. Cela me semble plus clair. L'approche depuis le col de Corps permet d'atteindre plus confortablement la vire inférieure. Si on l'a atteint par l'Abéou, comme le décrit Bernard, la descente est tranquille, mais c'est 2 fois plus d'approche. Si on vient de La Jarjate, au retour, il faudra passer le sinistre pas de l'Âne et le pierrier qui suit...
Guillaume est enfin satisfait. Il est 19 h 30 et la lumière commence à lui plaire. De plus, quelques nuages vont distinguer les différents plans. C'est l'extase. Reste à descendre.... de nuit. C'est dur la vie d'artiste !
Pour ceux qui douteraient encore de la praticabilité de l'arête finale, voici GLag qui s'y dirige avec une angoisse qui disparaîtra rapidement. C'est un véritable escalier !
Je rajoute cette photo au compte-rendu de Bernard, car il s'agit de la vire supérieure qu'il n'avait pas honorée de sa présence. Le personnage n'est autre que GLag, pour qui il est encore trop tôt (18 h) question lumière...
Un www.bivouak.net/album_photos/photos.php?id=7359&id_sport=2 de Pascal Sombardier...
J'ai repris le croquis de Pascal Sombardier :
[url]http://www.bivouak.net/album_photos/photos.php?id=7334&id_sport=2[/url]
en rajoutant (en pointillés orange) la sortie directe au sommet.
Par effet de perspective, cette arête, d'orientation SW se confond avec l'arête SE de descente.
Vu de l'arête menant au sommet, l'arête SE, le pas l'Agneau et la tête des Ormans. Au fond à gauche, la forteresse du plateau de Bure.
La première grande diagonale, très commode, essentiellement herbeuse, est invisible sur la photo.
Au dessus, c'est nettement plus facile que ça en a l'air, tout en étant assez raide par endroits. L'exposition est quasi nulle, exceptée la petite traversée à gauche à mi-pente qui rejoint le deuxième pylône, qui demande un peu d'attention.
Arrivée sous la paroi NW de la tête de Garnesier, l'ambiance devient sévère, mais le sentier est commode.
Les derniers mètres avant d'arriver au col. Au fond, la longue crête du Vallon qui relie le Haut Bouffet au Chauvet, dont le parcours est décrit ici :.
[url]http://www.bivouak.net/topos/course.php?id_course=2447&id_sport=2[/url]