Pointe de la Gorgeat & Mont Pellat (boucle) par le col du Granier

Granier

Données de la sortie

Météo GIF
  • Date :
  • Durée :
  • Dénivelé :
  • Distance :
  • 25-05-2012
  • 6h00
  • 900 m
  • 13 km

J'ai réalisé cette boucle dans le sens horaire au départ du Col du Granier. Je conseille ce sens là pour passer les parties les plus délicates dans le sens de la montée.

Je vous propose ci-dessous quelques détails sur le parcours.
Le parcours jusqu'au Mont Pellat est vraiment sans histoire, le balisage étant plus que suffisant. Le passage d'une petite barre sous le Mont Joigny demande un tout petit peu d'attention... j'ai relevé 2 caïrns bien utiles.
C'est après que ça se gâte... Pile au niveau du col (1491m) à l'est du Mont Joigny, il faut faire très attention pour repérer la trace qui part N-O. Elle est très ténue, mais on trouve un chemin correct au bout d'une centaine de mètre.
On le suit facilement (rester bien en bas de la première clarière) jusqu'à la ruine dans la clairière (1394m). Prendre une piste à droite et faire très attention au balisage parfois déficient (peinture ancienne). Au niveau d'un premier thalweg bien marqué (env. 1350m), il faut être très vigilant pour conserver la trace qui a tendance à se perdre entre tapis de feuilles et arbres abattus. Ne pas se laisser descendre dans des débuts pentes apparemment faciles au moment de passer le thalweg de la Fontaine de Joigny. Le chemin passe le "torrent" plutôt au dessus du replat. Ensuite, pas de souci. On suit très bien le chemin qui revient Est, puis Sud jusq'au col du Granier.


Beau temps, large fenêtre météo en perspective qui me permet de prendre le temps de regarder les orchidées dans une herbes manifestement bien grasse.
Au niveau des granges de Joigny, je n'oublie pas de jeter un coup d'oeil à droite (accès direct au Mt Joigny) à la grosse empreinte d'ammonite. Impossible à rater !
La descente vers le Grand Carroz offre de belles observations d'orchidées et d'ancolies. Au hameau, ne ratez pas le veilleur suspendu ;)
A partir de laà, ça remonte. D'abord en forêt jusqu'au col de la Lentille. A mesure que le sentier se fait plus aérien, la mer de nuage tend à remonter. Je passerai quand même la Lentille avec assez de visibilité pour comprendre que l'endroit est bien expo. Cependant sans trop de problème pour les sujets au vertige. On peut éviter de passer trop près du bord.
Le tracé oblige parfois à y mettre les mains, mais sans aucune vraie difficulté ni pas d'escalade. Enfants ou une personnes "sensibles" pourraient facilement être rassurés par une corde.
Le peu de soleil des jours précédent à suffit à sécher les rochers.
Juste avant de descendre sur le col de la Drière, je profite d'un promontoire sur ma gauche pour voir la mer de nuage baisser puis se déchirer, m'offrant un regard sur les ravines du versant Nord et la vallée de Chambéry.
Bon, le soleil a sûrement oublié la descente sur la Drière... glissades assurée sur un terrain bien boueux. Mais pas de souci, on est dans le bois. On peut s'accrocher aux branches.
Un arbre rampant vers le bas marque la remontée vers le Mont Pellat. Sans trop de problème.
Pause fruits secs au Mont Pellat en compagnie de 2 normands qui ont trouvé la semaine passée pas trop mauvaise question météo... comme quoi tout est relatif !
Je poursuit jusqu'au Mont Joigny, point culminant de la boucle et magnifique panorama sur le massif de la Chartreuse. Pause pique nique dans le pré versant sud. Soleil et orchidées.
Il est temps de descendre. Je met un moment à trouver la trace très ténue qui part du col au point 1391. Ne cherchez pas trop loin. Elle est pile au col.
Point régulier sur la carte et l'alti jusqu'à la ruine (1394m) pour ne pas rater le retour vers le Col du Granier...
Puis moment de frayeur lorsque je perds le sentier au niveau du thalweg de la fontaine du Mont Joigny. Ca semble descendre, mais en fait non. Heureusement, parce que c'est très pentu, très glissant et ... de plus en plus pentu.
Bref, ça passe "par en haut"... Suivre la trace à l'odeur... c'est un vrai tapi d'ail des ours !
Retour sans histoire, avec coup d'oeil au belvédère. Mais pas de sabots de Vénus en vue. Dommage. Victimes collatérales d'un printemps pourri ?

Une bien belle journée, sur un parcours pas si facile qu'il en a l'air... Les forêts de Chartreuse recèlent bien des surprises.

Creative Commons licence
Granges de Joigny
Dans le hameau
Il y avait la mer
Tracé
Orchidée et Ancolie
Rosée du matin
Le petit pont de pierre

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