Le Chauvet en Beaumont depuis Quet en Beaumont

Un sommet pas trop élevé et donc pas trop chargé en neige. Ainsi, pas de risque d'avalanche et pas besoin de se coltiner les raquettes !
Après le hameau du Haut Quet (ils ont de l'humour dans le coin), j'ai pris la piste sur la gauche pour gagner un peu de dénivelé. Apparement la piste a eu du mal cet hiver. J'ai du m'arreter rapidement pour cause de gros blocs en travers du chemin.

J'ai donc démarré vers 950m. J'ai suivi la route forestière en coupant le premier S, et je l'ai quitté pour prendre le sentier vers l'ESt à la troisième épingle. Ceci m'a permis d'atteindre et de remonter toute l'épaule après la combe de bouge. Ceci dans un pré à chevaux clairsemé de buissons épineux ... tout ce qu'il y a de plus piquant et accrochant... Heureusement, sur le haut il n'y avait plus que les jolis pins et tant mieux !
C'est là que le ciel déjà chargé s'est mis à cracher un petit grésil. Il y avait un vent très fort refroidissant.
En montant encore je suis tombé sur un abri au point 1364m, qui doit un petit coin paumé très joli les jours de beau temps ...
Arrivé à "Lampori" vers 1450m direction le sommet vers l'ouest. La remonté vers le sommet était sacrément ventée ! Les toutous avaient les poils à l'horizontale ! La neige était dure mais assez fine pour que les touffes d'herbe en sortent. Heureusement, le plafond nuageux était plus haut que le sommet, et il y avait donc vue sur le bonnet du calvin et le mont aiguille. Tout le reste avait la tête dans les nuages ... que ce soit l'Obiou, le Grand Veymont ou le Tabor.
Je suis redescendu par l'autre coté, vers l'ouest pour rejoindre le bout de la piste forestière au niveau d'un enclos et d'un soit disant chalet qui n'est autre qu'un bloc de béton avec un toit ...
Au point 1359 j'ai quitté la piste pour prendre un petit sentier abandonné pour rejoindre une masure dans un pré. Et de nouveau je suis retombé sur la piste que j'ai suivi jusqu'à la voiture. Une équipe d'élagage était venue pour dégager la route et travailler plus haut que là où des rochers m'avaient coincé.

Voilà, une sortie qui décoiffe et qui épuise ... mais ça fait du bien !!!