[quote:4e30a7336c]on pourrait peut-être le faire avec un peu plus de respect, en demandant tout simplement l'autorisation[/quote:4e30a7336c] :? Complétement d'accord avec ce bon usage civiques, sauf que les remontées de gens qui l'ont fait indiquent qu'ils se sont vus refuser l'accès dans 80% des cas, quand bien même ils ont eu droit à une réponse à leur courrier. Éviter la période d'estive (et les patous qui de l'aveu de certains bergers sont moins dissuasifs du fait que les loups commencent à opérer en meute) me semble être une solution médiane. La Drôme est vaste certes, mais ce phénomène d'interdiction (pour ne pas dire de radicalisation) s'étend. Effectivement la question de l'économie (et de la survie) des habitants de ces zones montagneuses se pose, mais est-elle bien posée ? Les positions et attitudes extrémistes d'un coté comme de l'autre n'amènent rien, si ce n'est des malentendus, sinon des conflits. L'histoire est là pour nous le démontrer. :cry:
[quote:f3621265fb="Olivier C."]L'interdiction de passage en zone de montagne est discutable, une servitude peut souvent être invoquée.[/quote:f3621265fb] le texte définit des servitudes assez précises ( enclaves, passages d'utilité publique, domaines skiables, rivages ) mais il me semble que pour le randonneur il évoque plutôt le principe d'une tolérance de circuler en terrain privé:[quote:f3621265fb] L'instauration d'une servitude au profit des randonneurs constitue l'une des craintes souvent manifestées par les propriétaires. Une convention peut être conclue entre les associations de randonnées et des propriétaires privés ; un modèle de convention, élaboré par la FFRP-GNSGR, dispose que « l'accès à travers le domaine n'entraînera aucun droit de passage quelconque et ne présentera aucun des caractères qui seraient nécessaires pour la création d'une servitude ». En tout état de cause, [b:f3621265fb]le passage constituant seulement un acte de tolérance exercé avec la permission, expresse ou tacite, du propriétaire du fonds[/b:f3621265fb], entache la possession de précarité, qui ne peut fonder une prescription acquisitive de servitude.[/quote:f3621265fb] pour Angèle, il s'agit moins d'une interdiction pure et dure que d'une autorisation préalable des propriétaires ; certains d'entre-eux ont exprimé sur internet les motivations de leur décision bien qu'actuellement une sorte de chantage à la sécurité du randonneur ( dangerosité des patous ) s'opère comme moyen de pression sur les pouvoirs publics, on pourrait quand même essayer de comprendre les difficultés de cette économie de montagne alors oui c'est contraignant de ne pouvoir circuler comme on veut où on veut, oui c'est inquiétant de voir des espaces se fermer à notre pratique et je ne tiens absolument pas à ce que cela se généralise, mais la Drôme est vaste, et si vraiment il s'agit de " marcher sur Angèle " on pourrait peut-être le faire avec un peu plus de respect, en demandant tout simplement l'autorisation
Intéressant ce lien.:wink: Cela rejoint la situation et le comportement à adopter sur le terrain. Dans le cas qui nous intéresse : * La limite de propriété n'est pas matérialisée (pas de clôture ou autres). * On ne fait que passer sans apporter de dégradation. D'autre part la crête qui est empruntée se trouve à environ 2 kms de l'habitation. * Les panneaux d'interdiction hors de la propriété (dont l'un sur un chemin supposé comme communal) sont donc abusifs. * Les références faites au N° de randonnées du conseil général sont elles aussi erronées (abusives) dans la mesure ou le CG ne balise, ni n'entretient plus ces itinéraires. J'ai lancé ce fil car beaucoup de randonneurs hésitent à aller là-haut, ceux qui ont eu affaire à cette personne en gardant un souvenir désagréable (pas sympa du tout). Je finirai en recommandant simplement de ne pas y aller en période d'estive, les bergers et éleveurs dromois n'étant pas (en ce moment) particulièrement favorables aux randonneurs. Dommage pour les touristes ! Sinon ne pas hésiter, car c'est une belle montagne ! Merci beaucoup de ta réponse.
L'interdiction de passage en zone de montagne est discutable, une servitude peut souvent être invoquée. Voir l'article L 342-20 du Code du tourisme: http://carrefourlocal.senat.fr/vie_locale/cas_pratiques/servitudes_de_passage_pesant_/index.html
La montagne d'Angèle est interdite aux randonneurs. Pour y aller il est nécessaire de demander une autorisation par courrier au propriétaire (voir l'adresse sur les photos du topo). Il convient de relativiser : 1) Ce monsieur n'est pas propriétaire du terrain par lequel passe l'itinéraire du col Lescou (face nord-ouest) jusqu'au pylône précèdent le sommet. La pancarte se trouvant donc au départ de l'itinéraire au col Lescou est limite abusive (commune de Gumiane) 2) Il est par contre propriétaire de la crête entre le Merlu (1606m) et le Rocher d'Esqueyron ainsi que de toute la face SUD de la montagne (commune de Chaudebonne), mais rien n'est matérialisé par rapport aux limites de cette propriété. 3) En évitant les périodes d'estive des ovins, la crête est tranquille (et praticable) car masquée des habitations et bergeries se trouvant sur la face sud. Il faut aussi comprendre que cette personne s'est retrouvée mise en procès par un randonneur (qui était avec son chien) qui a été blessé par un chien de berger. Ceci explique cela ...
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13-01-2011 | Angèle : joli nom pour une montagne interdite ... Montée tranquille... | JeunouKiKrak | ||