De Maljasset, suivre d’abord le début de l’itinéraire du Col du Longet (GR de pays, direction nord-est, en rive droite de l’Ubaye) : on passe par Combe Brémond, le vaste et mystérieux plan de Parouart puis (après un pont) l’étroit ravin de la Salcette et son sentier perché, et la Blave où (autre pont) le vallon s’élargit. Peu après, sur la rive droite du torrent, vers 2180 m. (on est presque à la hauteur de la cabane de la Blave, bien visible de l’autre côté, rive gauche), il faut quitter le sentier pour remonter à gauche la pente herbeuse : il n’y aura plus désormais ni sentier, ni trace, ni cairn, pendant les 800 m. de dénivelée qui vont suivre jusqu’au Col des Ugousses. Mais il suffit de garder toujours la même direction nord-nord-ouest, en remontant au mieux les bosses herbeuses successives (superbement fleuries en été !) du dit vallon des Hugues (au milieu duquel coule un peu d’eau au fond d’un ravin, qui peut servir de repère directionnel).
Peu après avoir quitté le sentier, on découvre à gauche la petite bergerie de la Blave (2235 m.). Ensuite, on louvoie entre les bosses, impossible de se tromper. Plus haut, le Col des Ugousses (2988 m.) apparaît enfin, avec à sa droite la Roche Noire… Monter vers le col, l’herbe et les fleurs font place à des éboulis qu’il faut remonter. Quand ils deviennent raides, bien avant le col, obliquer à droite, sous l’arête entre le col et Roche Noire, et franchir successivement les quelques côtes rocheuses qui descendent de l’arête. Passer ensuite, toujours dans la même direction, sous le bastion sommital, et le contourner. On remonte ensuite vers l’arête sud-est qui se trouve à droite du sommet. Parvenu à l’arête, il reste à escalader les rochers en direction du sommet, en se tenant plutôt à droite sur l’arête qui devient très raide, et parfois un peu exposée ; mais par bonheur on trouve enfin des cairns pour vous guider jusqu’en haut, il suffit de les suivre, en repérant bien leur emplacement pour la redescente (ils sont souvent moins visibles d’en haut).
La descente se fait par le même itinéraire.
n.b. : on peut aussi, comme indiqué dans l’ouvrage de Pirovano et Ranc, accéder à ce sommet (ou en redescendre : cette voie est bien visible d’en haut) par l’arête sud-ouest, "moins raide, que l’on rejoint par un petit éboulis à gauche du sommet", avant de "suivre le fil de l’arête" ("petite brèche en II sup, assez pénible") ; mais je ne l’ai pas empruntée.
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02-08-2008 | Eh, mes petits carnets me disent que j’ai déjà 35 "3000" à mon ac... | Geoffroy Rémi | ||