Topo : Hahnenberg depuis Châtenois

Début du sentier balisé

Données techniques

  • Altitude départ : 200
  • Altitude sommet : 531
  • Dénivelé : 330
  • Temps de montée : 50 min
  • Temps de descente : 40 min
  • Orientation : Est
  • Balisage : rien au départ, puis croix rouge et panneaux.
  • Itinéraire :
    • possible avec des enfants
    • en boucle
  • Accès : Accès par la RN59. De Sélestat, rejoindre Châtenois. Au carrefour avec la D35 (route de Scherwiller), ne pas rentrer dans le village à gauche, mais continuer sur la RN sur 450m et prendre à gauche la rue du Hahnenberg. Se garer le long du stade à gauche.
Proposé le Geoffroy Rémi Avatar de anonymous

Itinéraire

Description

Pour une fois, une toute petite randonnée sur un tout petit sommet, mais qui vaut vraiment le déplacement… Le Hahnenberg (=montagne des coqs… de bruyère ?) est l’un des très nombreux sommets d’altitude modeste qui jalonnent la route des vins en Alsace, du nord au sud. Les pieds dans les vignes, ces montagnes arrondies, souvent ornées d’un ou de plusieurs châteaux en ruines (le Haut-Koenigsbourg excepté), dominent la plaine d’Alsace, face aux montagnes en miroir de la Forêt Noire. Le Hahnenberg est LE modeste sommet de Châtenois, ancien village médiéval dont il subsiste un bout d’enceinte avec deux superbes vestiges, la Tour des Sorcières et la tour romane de l’église. Il fut même un temps station thermale, avec un téléphérique qui grimpait justement au sommet du Hahnenberg.
Pour la montée, il y a trois accès possibles le long de la "rue du Hahnenberg", qui longe le pied de la montagne à la bordure ouest du village. J’ai choisi celui du milieu, qui démarre au niveau du stade (petit escalier de pierre à côté de la maison n° 25). Il monte d’abord en lacets un peu raides dans la forêt, et finit par rejoindre une bonne piste qu’on traverse. Là repérer le début d’un sentier balisé d’une croix rouge : il suffit dès lors de suivre cet excellent balisage du Club vosgien, qui mène sans coup férir jusqu’au sommet. Pour ça, deux possibilités : soit par le "Maistein" (= rocher de mai, où des générations de conscrits de Châtenois ont dressé chaque année leur "arbre de mai" ou "Maibäum"), soit par la gloriette (petit kiosque en bois) ; les deux sont indiquées par un panneau. Si on monte par le Maistein, on passe sous ce gros rocher (panneau), et en s’y rendant on peut profiter d’un solide mirador en bois pour chasseurs… De là il est alors plus amusant de ne pas revenir sur le sentier et de grimper droit dans la pente raide jusqu’à la crête sommitale bien visible (quelques murs ruinés, seuls reliquats de la construction du téléphérique…). Puis suivre la crête jusqu’au sommet en enjambant quelques troncs et quelques ronces…
Au sommet, très bien aménagé, deux blocs de grès incrustés (le châtaignier représente Châtenois, "Keschteholz" en alsacien, = bois de châtaignier), et un mirador métallique pompeusement intitulé "Tour Eiffel", mais dont l’escalade permet de bénéficier d’une vue étonnante vu l’altitude : le Haut-Koenigsbourg tout proche au sud-ouest, les châteaux du Ramstein et de l’Ortenbourg au nord, et côté plaine (à l’est) Châtenois juste en-dessous et Sélestat derrière, et tout au fond la chaine de la Forêt Noire au-delà du Rhin.

Pour la descente, on peut prendre le même itinéraire, en choisissant alors la seconde variante (via la gloriette). Mais si on a plus de temps il est fortement conseillé de faire une belle boucle en suivant vers le sud l’un des 2 itinéraires balisés vers "La Wick" (célèbre pour sa "montagne des singes" en liberté). De là, prendre le chemin du retour par l’une des très nombreuses voies possibles, par exemple en suivant d’abord vers l’est puis le nord le rectangle rouge qui vous ramène jusqu’au point de jonction de la piste balisée et du sentier en lacets pris à la montée, qu’on redescend donc jusqu’au stade. On peut aussi, c’est encore un peu plus long mais encore plus beau, descendre (est) jusqu’aux abords de Kintzheim, en visitant alors les très beaux restes du château du même nom, qui abrite la fameuse "volerie des aigles" (rapaces en liberté !) ; de là on remonte au nord vers Châtenois, on passe derrière son église, et il suffit alors de continuer le chemin dans la même direction pour se retrouver au point de départ (stade).
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Difficultés

aucune.

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