Le lac (ou plan d'eau) de Grangent, souvent appelé "Lac de Saint-Victor" par les Stéphanois, est un lac artificiel (barrage hydroélectrique) mis en eau en 1957 sur les sauvages gorges de la Loire. En faire le tour constitue une somptueuse randonnée, peut-être la plus belle de notre département (avec l’intégrale des crêts du Pilat en boucle ? la traversée des Hautes Chaumes des Monts du Forez ?), un peu comme un équivalent moyenne montagne du lac de Serre-Ponçon. La rando est assez exigeante (les montées/descentes parfois raides se succèdent à l’aller), mais offre en permanence de magnifiques points de vue plongeants agrémentés de superbes tours, châteaux et chapelles, soit sur les crêtes, soit en bordure (ou dans l’île) du lac. Quant au retour, qui emprunte au début une ancienne voie de chemin de fer aujourd'hui partiellement immergée, c’est un autre grand plaisir, tout de calme et de volupté, avant la remontée vers Saint-Victor.
Du parking, continuer un peu sur la route, puis prendre à droite la rue descendante (Chemin des Tourettes) qui passe devant l’école, puis le tennis, jusqu‘au Lizeron qu’on traverse (panneau "Condamine"). Puis remonter à gauche (N) le chemin balisé (m.j.r.), rive droite du ruisseau. A une intersection prendre à gauche en descente (premières vues sur le lac). On aperçoit bientôt à gauche St-Victor, son château et son port de plaisance. On rejoint la route au hameau de Condamine, où l'on pénètre en suivant toujours le balisage. Prendre à gauche l'allée de Grangent, et poursuivre (N toujours) sur le chemin qui lui fait suite. Il passe en crête : premières superbes vues plongeantes sur le lac, l’île de Grangent et son château ; le château d’Essalois est perché sur la crête opposée. Le sentier redescend jusqu’au ruisseau de Grangent (m.j.), qu’on longe brièvement rive gauche avant de le traverser (petit pont) en laissant le balisage jaune. On poursuit rive droite en sens inverse (m.r.j.), avant de remonter à droite dans la pente (montée soutenue vers le nord) jusqu’à une route (D32, panneau "La Baraillère"). La suivre à gauche sur 25m env. puis la quitter pour prendre à gauche dans les prés un chemin quasi horizontal et toujours balisé (ignorer les voies partant sur la gauche). Ce chemin rejoint plus loin la D32 (dont il a coupé les virages). Là, le sentier balisé longe un moment la route sur sa gauche. Au second et vaste parking (4 panneaux explicatifs, puis un 5e plus loin), possibilité de couper directement dans la pente par un raccourci sauvage : au 5e panneau, une vague sente mène à gauche à un banc en pierre, puis plonge raide jusqu'au barrage (on peut se raccrocher aux genêts... prudence quand même !). Mais on peut aussi attendre, plus loin sur la route, le raccourci "officiel" (balisé donc) qui coupe gentiment le dernier virage avant le barrage...
Traverser le barrage, et dans le virage suivant de la route, prendre à gauche le sentier (m.r.j.) qui grimpe jusqu’à Essalois et son château bien restauré (on peut visiter, c'est toujours ouvert en journée). Poursuivre brièvement vers le sud et trouver presque aussitôt à gauche un chemin (ni signalé ni balisé) qui redescend doucement en lacets (on peut couper plus bas dans les pins), franchit un ruisselet et mène jusqu’au bord du lac, où on peut admirer le minuscule hameau et la chapelle des Camaldules, ancien ermitage de la congrégation du même nom, autrefois à mi-pente, aujourd’hui en bordure du lac. Revenir ensuite un peu sur ses pas et après être ressorti du mini-hameau (après la chaînette) prendre à gauche une sente non balisée, qui grimpe raide en sous-bois (SW), entre le ruisseau de la Garde au fond à droite et la crête à gauche. Vers 550m il rejoint un chemin plus cool qui mène jusqu’au beau village médiéval de Chambles (alt. 630m). Ici une pause s’impose, ainsi que la montée spectaculaire à la tour (étroite et très raide, déconseillée aux personnes fortes ou sujettes au vertige…) (fin de l’aller).
Traverser ensuite le village plein ouest à partir de la tour, jusqu’à la route (D 108, croix), que l’on suit un peu sur la droite jusqu'à l’intersection suivante, où on poursuit à gauche (W, chemin du Peybert) jusqu’à une autre route, qu’on traverse pour emprunter le chemin en face (SW, puis à gauche, SE). On rejoint ainsi cette dernière route, qu’on emprunte à droite avant de virer à gauche (croix) vers Biesse. Traverser Biesse et prendre à gauche (croix en pierre, panneau "Gorges de la Loire, PR12, 5km", m.j.). On continue, S puis SW, dans les pâturages. A l’intersection 714, aller à gauche (m.r.j. et j.), on pénètre en sous-bois (lacets, diverses intersections, suivre les m.r.j.). Au point 726, prendre à droite (plein S), on passe au Chaumet (grange à droite). Au point 746 (le plus haut de la rando), repartir à gauche (S), emprunter un très bref bout de route (qu’on laisse filer à droite vers Fontclauze) et continuer sur le chemin (S) en suivant (panneau) la direction (toujours balisée r.j.) "Gorges de la Loire, jonction rive droite, le Pertuiset, 3km". On passe à droite d’une soi-disant "pierre du sacrifice". A l’intersection vers 700m, on peut éventuellement quitter le balisage r.j. pour prendre un raccourci en pleine pente : suivre alors à gauche les marques jaunes. Mais un peu plus bas il faudra quitter ces marques jaunes (qui balisent un sentier qui tourne à gauche plein nord) pour suivre le sentier d'en face (non balisé, marqué d’un X jaune,) qui plonge après quelques lacets droit (SE) vers le Pertuiset. Il rejoint au point 559 la route du Pertuiset (et les marques r.j. !), mais ne fait que la frôler dans un virage en épingle. Il ne reste plus alors qu’à suivre ce sentier rebalisé, mais plutôt raide, qui débouche au pont suspendu du Pertuiset (sur la Loire) qu’on traverse : c’est la fin des difficultés...
…mais pas tout-à-fait la fin de la rando, puisqu’il reste presque toute la rive droite du lac à remonter ! Arrivé côté Pertuiset/Unieux du fleuve, rive droite donc, il faut continuer de suivre les m.r.j. : passer sous le tunnel à gauche, puis arrivé aux arches, virer à gauche sous l’arche la plus à gauche ("Presqu’île des Echaudes, station d’épuration"). S’engager ensuite sur la route qui monte à droite (sens interdit) : il ne reste plus qu’à suivre vers le nord ce long et superbe chemin, paradis des marcheurs et des coureurs, qui longe quasi horizontalement la rive droite du lac et ses méandres en empruntant au début le tracé d’une ancienne voie ferrée (désaffectée depuis 1945), dont il ne reste que reste quelques tunnels (tous murés – paradis des chauves-souris ! – sauf un sous lequel on passe). On laisse à droite l'accès au hameau de la Noirie, et plus loin on passe aux Révotes (au pied du Plateau de la Danse), où commence la remontée vers les hauteurs de Saint-Victor. On y débouche tout près du parking, à gauche en arrivant au village.
A noter : si la rando ne vous parait pas assez longue, on peut sans peine la rallonger encore par un bel aller/retour à la presqu'île du Châtelet à partir de Chambles. Pour cela, revenir au nord-est du village et là, descendre le chemin qui mène jusqu'au bord du lac (pont, chapelle). Rajouter alors une bonne heure (env. 4 km) et 105m de dénivelé...
Date | Titre | Auteur | ||
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12-01-2017 | bis repetita... | Geoffroy Rémi | ||
13-01-2016 | Ô lac (adieu à l'automne) | Geoffroy Rémi | ||